Reprise des moyens de pression

Par Isabelle Laramée
Les négociations entre les policiers et la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent pour le renouvellement de la convention collective sont au point mort.
En attendant la demande d’arbitrage, les membres de la Fraternité des policiers et policières Richelieu−Saint-Laurent ont ressorti leurs drapeaux rouges.
« Nous dénonçons la ''fermeture'' de la Régie et de notre directeur, François Bigras. Une vingtaine de rencontres de négociations ont eu lieu durant lesquelles nous avons proposé plusieurs pistes de solution, sans succès. Devant cette impasse, nous n’avons pas eu d’autre choix que de demander l’arbitrage », explique le président de la Fraternité, Jacques Desrosiers.
Les policiers de la Régie sont sans contrat de travail depuis décembre 2010. Ils contestent notamment l’abolition de deux postes de policiers communautaires et l’utilisation d'employés sans poste spécifique.
Selon le directeur de la Régie, François Bigras, la direction est toujours prête à négocier. « On a offert de régler avec une augmentation salariale de 2,5 % par année pour 2013 et 2014. On a demandé que le procureur de la Régie soit là pour les prochaines rencontres, car la négociation n’avance pas rapidement », dit-il, ajoutant que ces deux propositions ont été rejetées par le syndicat, qui a préféré aller en arbitrage.
Le contrat entre la Régie et les municipalités desservies se termine le 22 mai 2014. M. Bigras indique que les villes de Chambly et de Richelieu ne souhaitent pas renouveler l’entente actuelle et demandent des changements. Le directeur n'a toutefois pas voulu préciser quelles modifications sont demandées.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.