Au Canada, les statiques sur le cancer estiment à 191 300 le nombre de nouveaux cas de cancer et à 76 600 le nombre de décès des suites de la maladie en 2014. Ces chiffres font peur, la maladie et l’inconnu encore plus. Francine Dorval fait partie des survivants de cette épidémie. Elle est l’auteure de « Grand-maman est malade. Elle a le cancer…».

«Mon plus grand souhait est de vieillir. Je veux faire du casse-tête; je veux tricoter des chaussettes; je veux continuer à rigoler avec mes amies; je veux voyager avec mon conjoint et mes sœurs; je veux semer des carottes au printemps et récolter à l’automne; je veux lire sur ma balançoire au bord du Richelieu; je veux devenir arrière-grand-mère; je veux continuer à chialer sur les jeunes et sur les vieux; je veux poursuivre les réflexions sur le temps qui passe avec mon fils. Je veux vivre vieille, vieille», a mentionné Mme Dorval.

C’est avec cet incontrôlable désir de vivre qu’elle s’est lancée dans l’écriture de son livre. Ce récit lui a permis d’aborder la question délicate de son cancer avec ces petits-fils. Une fois cette étape franchie, c’est au contact d’autres grands-parents rencontrés dans les salles de traitements de chimiothérapie qu’elle a décidé de publier cet ouvrage. Ensemble, ils ont partagé des histoires de vie, mais surtout, ils ont fait face à l’idée empreinte d’effroi et de tristesse, de ne pas être en mesure de voir grandir leurs petits-enfants.

Divisé en deux parties, le livre de Dorval présente d’abord l’histoire de la maladie de la grand-mère à travers un dialogue que celle-ci entretient avec son petit-fils. Ensuite, ce sont des pistes qui sont mises de l’avant afin d’aider le lecteur à parler de son propre cancer à de jeunes enfants.

Francine Dorval procédera au grand lancement de son livre «Grand-maman est malade. Elle a le cancer…» à La Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire, le 3 mai prochain à 15h. Le grand public est invité à cet évènement, pour lequel il est nécessaire de réserver une place en composant le 450 464-2500.