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Le phare du Cap Gaspé

Deux sexagénaires traversent les 1200 km du Chemin du Québec

durée 15h00
19 mars 2022
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Par Catherine Deveault

Pour la première fois depuis sa mise en place en 2017, le Chemin  du Québec sera parcouru d’un bout à l’autre par deux marcheurs qui partiront de l’Aéroport Pierre Elliott Trudeau ce samedi 19 mars pour rejoindre le phare du Cap Gaspé le 10 mai par la variante Nord. 

C’est le défi que se sont donné Jeanne Bienvenue et Régent Aubé, deux sexagénaires de Longueuil, qui cultivent ce projet en sourdine depuis quelque temps. Adeptes de la marche depuis de nombreuses années, ils ont déjà notamment vécu l’expérience du Chemin des Navigateurs en 2016, se rendant du Sanctuaire de Pointe-au-Père à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré en plus de vivre des expériences comme marcheurs en Europe, notamment lors de leur traversée des Pyrénées. 

Durant leur périple qui les mènera de Dorval à Gaspé en passant par Québec, Jeanne et Régent marcheront en moyenne 20 km par jour et vivront les aléas météorologiques associés au changement de  saison. Ils recevront le soutien de l’organisme communautaire Chemin du Québec pour ce qui est des  cartes et de l’hébergement tout au long de leur itinéraire. C’est d’ailleurs à leurs yeux l’élément-clé de  leur périple qui leur permettra de partir avec un minimum de soucis sur le plan logistique. 

« J’aime que ce ne soit pas un itinéraire à l’aveuglette, mais bien organisé. » – Régent Aubé 

Jeanne et Régent se préparent activement depuis l’été 2021. Ils accumulent chaque jour les kilomètres pour préparer leurs jambes et leur corps à parcourir plus de 1200 km. Au tout début de cette période de préparation, ils s’employaient à parcourir une moyenne de 7 km par jour, puis 10 km et, plus récemment,  des journées plus intenses lors desquelles ils ont fait 15 à 20 km. Cette préparation les a aidés à calibrer leur équipement, sachant qu’ils devront marcher avec un sac à dos et même traîner avec eux une petite  tente au cas où l’hébergement serait impossible un certain jour. Pour Jeanne, c’est là un aspect très  important de la phase de préparation qu’ils ont appris avec une formation de Québec Compostelle. 

« J’ai revu et réorganisé mon équipement au moins deux ou trois fois, maintenant je pense avoir trouvé le  meilleur ajustement », explique Jeanne. 

Les deux marcheurs comptent vivre pleinement leur voyage. Au-delà de toute la beauté qu’ils  découvriront sur leur route, c’est la richesse des échanges et la chaleur humaine qu’ils souhaitent  rencontrer sur leur chemin. Vers la fin de leur parcours, ils se retrouveront en terrain connu, Régent ayant  déjà travaillé en Gaspésie et Jeanne étant originaire de Miguasha. 

« Je souhaite que mes jambes m’amènent jusqu’au bout. » - Jeanne Bienvenue

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