Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

19e bilan annuel,

Bilan annuel des directeurs de la protection de la jeunesse

durée 11h55
15 juin 2022
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Catherine Deveault

Dans ce 19e bilan annuel, les directeurs de la protection de la  jeunesse/directeurs provinciaux partout au Québec souhaitent donner la parole aux enfants et  aux adolescents, les écouter, les mettre à l’avant-plan en tant que premiers artisans de leur  développement.  

Comme DPJ, il faut intervenir lorsque la sécurité et le développement d’un enfant sont  compromis. Or, si nous comprenons assez facilement ce qui compromet la sécurité d’un enfant,  qu’en est-il de son développement ? Cette année, les DPJ ont choisi de répondre à cette question  en présentant différents programmes novateurs en place au Québec et qui ont déjà un réel  impact pour soutenir le plein développement des enfants de différents âges, dans différents  domaines de leur vie. 

En 2021-2022, une hausse considérable du nombre de signalements traités est observée. Chaque  jour, de plus en plus d’enfants et d’adolescents qui présentent des troubles anxieux ou des  difficultés d’adaptation majeures sont en détresse et font face à une réelle souffrance.  

Les DPJ désirent être la voix de ces jeunes et faire valoir qu’il y a encore beaucoup à faire. Pendant  la pandémie, les enfants et les jeunes ont montré qu’ils sont forts et résilients. Écoutons-les ! 

Statistiques provinciales 2021-2022 

• Les directrices et les directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) ont traité 132 632  signalements au cours de l’année 2021-2022, comparativement à 117 904 l’an dernier, ce  qui représente une augmentation de 12,5 % et une moyenne de 363 situations d’enfants  signalées par jour au Québec, soit 40 de plus que l’an dernier. 

• Nombre de signalements retenus : 43 688. C’est une baisse des signalements retenus de  2,3% comparativement à l’exercice 2020-2021. 

• Le taux de rétention des signalements est de 33 %. L’an dernier, il était de 37,9 %.  • Les signalements proviennent, encore cette année, en majorité des employés  d’organismes publics (34 %) les proportions n’ayant presque pas bougé par rapport aux  années précédentes.  

• Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par la DPJ est toujours le milieu  familial (53,7%). On constate encore cette année qu’une plus grande proportion d’enfants  demeure auprès d’une personne significative (14,7%). 

Statistiques régionales en Montérégie pour 2021-22 : 

• Nombre de signalements traités : 20 837, soit 55 situations d’enfant signalées en  moyenne par jour. Il s’agit d’une augmentation de 3 000 signalements traités  comparativement à l’exercice 2020-2021.

• Nombre de signalements retenus : 5 435. Il s’agit d’une baisse de 415 signalements  retenus comparativement à l’exercice 2019-2020. 

• Le taux de rétention des signalements est de 26,1 %. L’an dernier, il était de 32,8 %, alors  qu’il était de 33,4 % en 2019-2020 et de 40,8 % en 2018-2019. 

• Les signalements proviennent toujours en majorité des employés d’organismes publics  (32 %); les proportions n’ont presque pas bougé par rapport aux années précédentes.

• Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par la DPJ est toujours le milieu  familial (47 %). Une proportion de 15 % des enfants est confiée à une personne  significative. Du plus, dans près de la moitié des situations, les enfants placés en famille  d’accueil le sont auprès d’une personne qui leur était déjà connue. 

Citation de Marie-Josée Audette, directrice de la protection de la jeunesse de la Montérégie : 

« Le Bilan de cette année nous amène à poser un regard au-delà des chiffres, des pourcentages et  des statistiques. Ce bilan tourne le projecteur sur tous les enfants qui, chaque jour, font entendre  à leur façon, leur voix. Cette voix, nous l’entendons et l’écoutons depuis des années sur le terrain.  Aujourd’hui, nous la portons aux oreilles de tous avec bienveillance et espoir que chacun d’entre  nous se sente concerné par le quotidien et l’avenir de ces enfants. Que ce soit par de l’écoute, de  l’encouragement, du soutien, pour leur partager des ressources d’aide ou pour donner un coup de  main. Nous sommes tous des acteurs du changement pour ces enfants, mais pour cela il faut  tendre l’oreille. » 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié à 15h00

Étude: le privé en santé augmente le taux de mortalité, des experts inquiets

Des experts s'inquiètent de la direction que prend le Québec en faisant appel de plus en plus au secteur privé pour offrir des soins à la population (soins qui sont souvent financés par le public). Une nouvelle étude de l'IRIS montre que les pays avec une plus grande présence du privé en santé ont des taux de mortalité plus élevés et une espérance ...

Publié hier à 15h00

Protection du climat: le Canada au bas du classement

Le Canada occupe le 61e rang sur 67 du classement de l’Indice de performance climatique (IPC) 2026, publié par les organisations Germanwatch, Climate Action Network et NewClimate Institute, mardi. Le Canada a amélioré son classement d’une position dans la dernière année, passant du 62e au 61e rang. «Mais ce changement de rang ne s’explique ...

Publié hier à 9h00

Les pharmaciens propriétaires vont aussi contester des dispositions de la loi 2

Après les médecins spécialistes et les étudiants en médecine, voilà que les pharmaciens propriétaires annoncent à leur tour leur intention de contester devant les tribunaux des dispositions de la loi 2. Selon l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), cette loi comprend des articles qui «bouleversent de manière permanente la ...