Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Qu’au 31 décembre 2023

Le Québec compte 377 médecins de plus en un an, dont la majorité des spécialistes

durée 09h00
28 janvier 2025
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Le nombre de médecins continue de croître au Québec, et on compte deux fois plus de nouveaux spécialistes que de médecins de famille. Globalement, on retrouve 377 médecins en exercice de plus dans la province qu’au 31 décembre 2023.

Les plus récentes données sur les effectifs médicaux du Collège des médecins du Québec (CMQ), publiées mardi, font état de 26 396 médecins inscrits au tableau de l'ordre en date du 31 décembre 2024. Sur quatre ans, il s'agit d'une augmentation de 1821 médecins.

La région de l'Abitibi-Témiscamingue est celle qui a vu le plus de médecins déserter, soit six médecins de famille, un spécialiste et cinq médecins avec un permis restrictif. Ces permis, délivrés par le CMQ, permettent à un médecin diplômé à l’international de poser certains actes professionnels.

Les régions de Chaudière-Appalaches et Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine ont chacune perdu huit médecins de famille, mais elles ont respectivement gagné 11 et quatre médecins spécialistes.

L'Outaouais a quant à elle perdu six médecins de famille et trois spécialistes, mais elle a gagné 10 médecins avec un permis restrictif.

Les endroits ayant fait le plus de gains d'effectifs médicaux sont Montréal (183 médecins), la Montérégie (70 médecins), la Capitale-Nationale (54 médecins) et les Laurentides (30 médecins).

De plus en plus de femmes médecins

La gent féminine continue d'être plus nombreuse dans la profession médicale. Sur les 377 nouveaux médecins, 305 sont des femmes. Proportionnellement, on retrouve 55 % de femmes et 45 % d'hommes qui exercent la médecine au Québec.

Sur les quelque 22 800 médecins actifs, près de 47 % sont des médecins de famille et 51,5 % sont médecins spécialistes (1,7 % possède un permis restrictif). Ces chiffres sont similaires aux données des dernières années.

On constate par ailleurs que 425 médecins exercent hors Québec, soit une trentaine de moins que l'année dernière.

Lorsqu'on regarde le lieu de graduation des étudiants en médecine, la grande majorité (86 %) des médecins ont obtenu leur diplôme au Québec, 3,5 % dans une autre province canadienne, le reste dans un autre pays.

D'autre part, en un an, à peine 50 médecins se sont ajoutés au statut inactif du tableau de l'ordre, ce qui regroupe entre autres les médecins en congé parental, en année sabbatique, en congé de maladie ou à la retraite.

Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.

Katrine Desautels, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


14 février 2025

Une nouvelle tempête doit s'abattre sur l'Ontario et le Québec ce week-end

À peine remis d'une tempête, l'Ontario et le Québec doivent se préparer à en affronter une autre bonne chute de neige au cours du prochain week-end. La Saint-Valentin a apporté des avertissements de tempête hivernale dans l'est du Canada, prévoyant des chutes de neige allant jusqu'à 45 et 55 centimètres pour le centre, l'ouest et le sud de ...

14 février 2025

Plus de 400 000 rendez-vous médicaux manqués: le CMQ demande à Québec d'agir

Chaque mois, pas moins de 30 000 patients ne se présentent pas à leur rendez-vous médical au Québec, et ce nombre ne s'amenuise pas. Cette pratique est lourde de conséquences alors que des centaines de milliers de Québécois n'ont pas accès à un médecin de famille. Dans une déclaration écrite publiée vendredi, le président du Collège des médecins ...

14 février 2025

L’être humain est-il foncièrement monogame?

Le brave Cupidon nous ramène chaque 14 février au cliché romantique monogame, exclusivité, âme soeur et consorts inclus. Mais sur quelles bases se fonde-t-il? Ce modèle est de plus en plus étudié, et de plus en plus remis en question. Anthropologues, sexologues et historiens se penchent sur son éventuelle validité, qui reviendrait presque à ...