Chronique sportive - 16 novembre 2011
Par Bill Brazeau
Avant de vous parler de ce qui s'est passé au Colisée Pepsi de Québec, lors de la soirée de boxe opposant Lucian Bute à Glenn Johnson, je veux vous faire part de ce que j'ai entendu d'un soi-disant chroniqueur-journaliste le lundi 7 novembre à l'émission de Dutrisac. Il a vraiment dit ceci : « Lucian Bute a perdu beaucoup de crédibilité samedi soir à boxer comme il l'a fait. De plus, les juges étaient complètement dans le champ avec une décision unanime accordant tous les rounds à Bute. Moi, sur ma carte, après cinq rounds j'en donnais trois à Johnson ». Et il a déblatéré sur Bute et Interbox. Je n'en revenais pas. Vous pouvez deviner au nom de quel réseau il parlait. C'est comme si ce personnage, qui prend beaucoup de place à la télé, disait que Scott Gomez était le meilleur joueur du CH. D’ailleurs, ça pourrait arriver qu'il le dise. Vous voulez de la crédibilité, en v'là !
Ti-Guy Émond, qui a connu des ennuis de santé mais va beaucoup mieux, disait qu'il n'avait jamais vu un boxeur s'entraîner comme Lucian Bute et que Stéphan Larouche était tout un entraîneur. Il est d'avis que, lorsque le championnat des Super Six sera terminé, en décembre, Bute pourrait boxer contre les finalistes Froch et Ward, et les knock outer tous les deux. C'est Ti-Guy qui l'a dit !
Oui, il y avait pas mal de monde au Colisée Pepsi de Québec samedi soir, dont plusieurs célébrités. Voici quelques commentaires :
Le maire Régis Labeaume est plus petit que Rodger Brûlotte. Patrick Roy était assis avec son partenaire Jacques Tanguay des Ameublements Tanguay, aujourd'hui propriété de Brault et Martineau. Le président du groupe Sportscene, Jean Bédard, et son relationniste, David Messier, ont raté l'ouverture de la nouvelle Cage aux Sports à Mont-Saint-Hilaire, ayant dû passer la semaine à Québec question de prendre soin de la visite. Pendant que je chronométrais le combat Bute-Johnson, tout ce qui me manquait, c'était les ailes de poulet de la Cage de MSH. Bute a boxé prudemment. Johnson n'était vraiment pas de taille, à 42 ans, et présentant un dossier de 51 victoires et 15 défaites. Bute n'a jamais été en danger contrairement à tout ce que pouvais écrire la plupart des journalistes sportifs connaisseurs qui couvraient l'événement. Bute en était à la neuvième défense de son titre et les participants du Super Six n'ont qu'à bien se tenir, car il veut les combattre chacun leur tour en espérant qu'ils n'auront pas tous peur comme Michael Kessler. La fin du 7e round était quelque chose à voir. Pendant que Bute faisait son entrée dans l'amphithéâtre au son d'une fanfare qui jouait l'hymne de Bute du groupe U2, Where the streets have no name,Johnson était déjà dans le ring, se déhanchant au son de la musique. Johnson se protégeait tellement le foie avec son coude droit que Bute n'a jamais pu le frapper solidement à cet endroit. Bute a maintenant un dossier de 30 victoires, aucune défaite et 24 victoires par KO. Stéphane Demers, de Saint-Hyacinthe, s'est bien défendu contre Allan Green. Le boxeur à surveiller chez Interbox est Pier-Olivier Côté, qui a couché son adversaire Luis Jorge Teron d'un solide crochet de gauche. Il vient de signer un contrat de trois ans avec Interbox, qui a en mains deux champions maintenant. Stéphane Parent du Centre financier aux entreprises Desjardins du Richelieu était mon photographe officiel, avec ma caméra. En sortant du Colisée, on s'est aperçu de la différence de température avec Montréal. Si Denis Coderre peut devenir maire de Montréal, la guerre Montréal-Québec entre Labeaume et lui sera intéressante. Je mets un 2 $ sur Coderre. Plusieurs résidants de la Vallée-du-Richelieu étaient présents, dont Sylvain « Chinois » Lavallée, de BMC pièces de carrosserie, Daniel « Biz » Bissonnette, Yannick Halde, Mario Couture, Michel Fournier et Benoit Ayotte. Ils semblaient bien apprécier le spectacle. Chinois ne manque pas souvent une bonne soirée de boxe.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.