Pascale Tremblay-Wagner désignée « entraîneur de l'année » par Canada Hippique

Par Maxime Labrie
Sans qu'elle ne le sache, ses élèves ont posé sa candidature auprès de Canada Hippique. Résultat : Pascale Tremblay-Wagner a vu son dossier être choisi parmi les 5000 reçus pour remporter le titre d'« entraîneur de l'année », à l'occasion d'un gala qui qui se tenait fin février à Saint-Jean, à Terre-Neuve.
« C'est une belle reconnaissance de mes élèves parce que ce sont eux qui ont soumis mon nom. C'est une belle surprise de voir qu'ils apprécient le travail que je fais pour eux », mentionne la lauréate de 30 ans de Saint-Jean-Baptiste.
Canada Hippique, un organisme faisant le développement et la promotion du sport équestre au pays, souligne que ce prix met en valeur des individus qui se démarquent par leurs qualités de professeur et d'entraîneur. Les gagnants sont désignés pour leur souci de la sécurité et du bien-être du cheval, ainsi que pour la conduite de leurs affaires et leur soutien aux programmes de certification des cavaliers et des entraîneurs.
Enseignante et cavalière passionnée
Pascale Tremblay-Wagner enseigne le dressage, le saut d'obstacles et le concours complet à une dizaine d'élèves au Centre équestre Mont Rouge de Saint-Jean-Baptiste, dont la famille est propriétaire.
Elle-même cavalière de haut niveau spécialisée en concours complet, cette mordue d'équitation depuis l'âge de cinq ans a remporté une médaille de bronze aux Championnats nord-américains pour junior et jeune cavalier.
« Au cours des dernières années, j'ai passé beaucoup de temps à enseigner. Je veux maintenant pousser un peu plus sur la compétition. J'ai un jeune cheval à développer. Je veux aussi travailler sur le développement de jeunes cavaliers », indique Pascale Tremblay-Wagner, se disant très motivée par son travail qui l'occupe à temps plein.
Parallèlement à l'enseignement, cette dernière s'entraîne six fois par semaine, à raison de trois heures par jour. Sans compter le temps qu'elle passe à s'occuper des 28 chevaux de la ferme et de ses deux montures de compétition, qui doivent être entretenues comme des Formules 1.
« Il faut travailler sur la promotion du concours complet, dit-elle. C'est une discipline très intéressante à voir, qui se rapproche du sport extrême. » Avec un titre d'« entraîneur de l'année » en poche et des élèves qui l'admirent au plus haut point, Pascale Tremblay-Wagner n'a désormais qu'à monter son cheval pour donner plus de visibilité à sa passion.
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