Une compétition fort populaire à la Polybel
Cette année encore, la compétition d’hommes forts tenue à la Polybel de Beloeil a connu du succès. La neuvième édition, qui avait lieu les 23, 24 et 25 mai, a opposé sept étudiants dans six épreuves toutes aussi exigeantes les unes que les autres.
Les gagnants sont Maxence Bérubé (or), Vincent Petit (argent) et Pascal Bélanger (bronze). La lutte pour la première place a été chaudement disputée par les trois finalistes. D’une épreuve à l’autre, ils ont démontré leur savoir-faire, rivalisant d’adresse sans jamais se faire surclasser.
Le suspense s’est poursuivi jusqu’à la sixième et dernière épreuve. Un demi-point a séparé la première position de la deuxième, démontrant ainsi jusqu'à quel point la compétition a été relevée.
« Je suis toujours impressionné de voir la qualité des participants inscrits au concours. Cette année, les jeunes ont confirmé qu’ils prenaient ce concours au sérieux. Ils se sont entraînés très fort. Les résultats démontrent que ce n’est pas le fruit d’un hasard, mais bien d’un entraînement rigoureux », mentionne André Phaneuf, policier sociocommunautaire, athlète et artisan de cette compétition.
Après avoir concédé la première place par une très faible marge, Vincent Petit, qui en était à sa deuxième participation cette année, a démontré un bon esprit de corps en félicitant tous les participants pour leurs exploits personnels. « Nous sommes tous des gagnants ! »
Épreuves régionales
La compétition prendra fin à l’occasion d'épreuves régionales qui se tiendront à la Polybel le 8 juin. Les deux premiers lauréats de l’école secondaire Ozias-Leduc, Gabriel Polan et Mathieu Fredette, affronteront alors les deux gagnants de la Polybel, Maxence Bérubé et Vincent Petit, ainsi que d'autres compétiteurs provenant d'écoles de la région.
Fait inusité cette année, les quatre finalistes sont amis dans la vie et sont tous d'anciens joueurs de football des Pirates du Richelieu. L’an dernier, l’équipe d’Ozias-Leduc l'avait emporté.
Cette compétition d’hommes forts est une initiative de M. Phaneuf. « Ce genre de compétition permet aux jeunes de se fixer des objectifs et de travailler avec discipline pour les atteindre. C’est bon pour l’estime de soi », dit celui qui fait encore de la compétition à 56 ans. (M.L.)
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