La ringuette comme passion pour Katherine Fallon-Simard

Par Fadwa Lapierre
Katherine Fallon-Simard, de Mont-Saint-Hilaire, joue à la ringuette depuis près de 20 ans. Joueuse dans la Ligue nationale de ringuette, elle parcourt le Canada sans compter les sacrifices pour pratiquer sa passion.
Après avoir fait ses débuts au sein de l’Association de ringuette de la Vallée-du-Richelieu, elle a joint les rangs de l’élite provinciale et, par la suite, ceux de l’élite nationale avec le Montréal Mission.
« La ringuette m’a permis d’avoir un équilibre de vie, mentionne-t-elle. Je jongle présentement avec le niveau élite, l’école, le travail et ma vie sociale. J’ai amélioré ma discipline et mon organisation. Mon sport m’a permis d’avoir confiance en moi, de me dépasser et de développer mon leadership. Toutes ses qualités me servent également dans ma vie professionnelle. »
Katherine Fallon-Simard est orthopédagogue et poursuit ses études de deuxième cycle. Elle a donc un horaire très rempli. Elle combine ses obligations hebdomadaires avec un entraînement sur glace, deux matches et des heures de crosstraining pour améliorer sa puissance et sa capacité cardio-vasculaire.
L’Hilairemontaise entraîne également une équipe élite montréalaise de jeunes filles. « J’aime transmettre ma passion et redonner ce que j’ai reçu. J’apporte un côté psychologique à l’entraînement, visant beaucoup la confiance en soi. C’est important pour moi », explique celle qui agit aussi comme responsable de l’école estivale de ringuette Mon défi à moi.
Les joueuses de la Ligue nationale de ringuette ne sont pas rémunérées. Elles doivent même débourser un bon montant chaque saison, sans compter les déplacements. Les collectes de fonds et la recherche de commanditaires font donc partie de leur quotidien.
« Les joueuses de ringuette sont guidées par la passion, explique la numéro 4 du Montréal Mission. Nous sommes conscientes que nous ne vivrons jamais de ce sport, alors on le pratique pour les bonnes raisons. Le respect est très présent. Il y a moins de pression et de quête de la performance. »
La ringuette s’est énormément développée ces dernières années. Les partisans sont plus nombreux. Un programme sport-études de ringuette a aussi vu le jour cet automne à Boucherville.
Katherine Fallon-Simard tient à redonner à son sport ses lettres de noblesse. « Notre sport est mieux structuré. Les joueuses sont mieux développées, le niveau de jeu s’élève grâce aux entraîneures davantage formées. J’ai espoir qu’un jour, la ringuette soit reconnue à sa juste valeur. »
Pour connaître l’horaire des parties de la ligue nationale, visitez www.nationalringetteleague.ca ou pour plus d’informations sur ce sport dans la région, www.ringuettevdr.com.
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