Tournoi bantam de Beloeil : la sécurité prise au sérieux

Par Fadwa Lapierre
Pendant que l’aréna André Saint-Laurent de Beloeil est visité par près de cinquante équipes et des centaines de partisans, à l'occasion du 31e Tournoi provincial de hockey bantam, une importante logistique est planifiée pour assurer la sécurité de tous.
Au moment d'écrire ces lignes, le seul incident répertorié concernait un spectateur âgé ayant reçu une rondelle perdue. « Généralement, dans un tournoi, on appelle cinq fois l’ambulance. À Beloeil, nous avons été chanceux. La semaine prochaine, lors des finales, le risque de blessures augmentera parce que les joueurs seront plus téméraires et fatigués » mentionne Richard Fourtina, président de PremierSoin.com, la compagnie de premiers répondants qui prodigue les soins aux joueurs et aux spectateurs durant le tournoi.
Il est convenu que lorsqu’un incident survient, le premier répondant est seul sur la glace. Ni l’entraîneur ni les arbitres ou les parents n’y ont accès, afin d’assurer la sécurité et l’exécution de son travail.
Selon le président du comité organisateur du tournoi, Stéphane David, les blessures sont rares, Les plus fréquentes sont les luxations, les fractures et les commotions cérébrales. « C’est facile de décrier que le hockey soit violent. À l’intérieur d’une compétition, il peut y avoir des excès, mais l’ambiance du tournoi est avant tout festive. Les joueurs jouent un jeu propre. Les jeunes sont conscients du risque des mauvaises blessures, surtout lors de mises en échec. Toutefois, les entraîneurs leur enseignent comment absorber un choc. »
Une équipe de sécurité est également présente sur les lieux afin d’assurer le bon déroulement des parties.
Association sensibilisée
Pour leur part, tous les entraîneurs de l’Association du hockey mineur de Beloeil (AHMB) ont suivi une formation de Hockey Québec axée strictement sur la sécurité et son environnement. Mais ceux-ci ont d'abord été soigneusement sélectionnés.
« Une nouveauté cette année, tous nos entraîneurs se soumettent à une vérification d’antécédents judiciaires, explique le président de l'AHMB, Mario Savard. Ce n’est pas n’importe qui qui se retrouve derrière un banc. On se fit beaucoup au bouche à oreille, à la réputation, aux références, mais surtout à la qualification. »
Ces dernières années, la tournée Calme-toi mon coco a permis de sensibiliser l’ensemble de la population au phénomène de la violence verbale dans les gradins afin de contrer la pression exercée sur les jeunes, les entraîneurs et les arbitres au hockey amateur.
« C’est un questionnement pour nous, mais ce sont toujours des cas isolés. On fait de la sensibilisation et lorsqu’une situation devient problématique, on rencontre les parents », indique M. Savard.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.