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« Je suis né pour être lutteur, je ne pouvais pas être autre chose » — Matt Sydal (Evan Bourne)

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12 mai 2015
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Gabriel Gignac
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Par Gabriel Gignac, Journaliste

Le lutteur américain Matthew Korklan, mieux connu par les amateurs sous le nom d'Evan Bourne et aujourd'hui de Matt Sydal, était l'invité vedette du dernier gala de la North Shore Pro Wrestling (NSPW). Celui-ci a accepté de parler avec Néomédia de sa prodigieuse carrière dans le monde du catch.

L'athlète de 32 ans explique tout d'abord que comme tout le monde, il est devenu un amateur de la lutte en regardant des combats à la télévision. « Je ne suis pas différent des autres, j'avais mes favoris. Au début, j'étais un grand admirateur des frères Steiner. Par la suite, j'ai apprécié le talent de certains lutteurs comme Rey Mysterio et Dean Malenko notamment qui avait un sens du spectaculaire très développé. Je me suis d'ailleurs beaucoup inspiré de ces deux derniers pour bâtir ma carrière », mentionne le sympathique Américain.

Celui-ci a fait ses premiers pas dans le monde de la lutte dans la cour arrière avec des amis. « Un peu comme tous les jeunes, je voulais imiter mes idoles du sport et comme le catch était ma passion, j'ai voulu essayer des choses avec mes amis. J'ai commencé à pratiquer le sport de cette façon et depuis ce jour, je n'ai jamais arrêté la lutte et je ne compte pas arrêter non plus », affirme Korklan avec le sourire qui n'aurait jamais espéré avoir une telle carrière. « Je n'ai jamais fait ce sport pour l'argent ou la célébrité, je fais de la lutte, car c'est ma vie, ma passion. J'ai passé les dix premières années de ma carrière à payer pour faire de la lutte et j'y ai même perdu de l'argent, mais vous savez quoi, je m'en foutais, car je faisais ce que j'aimais », ajoute Korklan.

Si jamais les choses n'avaient pas bien tourné dans le monde de la lutte ou si jamais il devait prendre sa retraite, que ferait-il ? « Impossible de faire autre chose. Je suis né pour être lutteur et je ne peux faire autre chose. Toute ma vie tourne autour de mon métier, ce que je mange, l'entraînement, ce que j'écoute... tout est relié à ce sport-spectacle », dit avec détermination le natif du Missouri.

Le style de haute voltige que préconise le combattant l'a toujours bien servie, celui-ci révèle d'ailleurs une partie de son secret. « Je ne peux pas tout dire, car certains prendraient mon travail », rigole-t-il avant de reprendre son sérieux. « La lutte ou les sports de combat, c'est la même chose. Le style importe peu, tout se passe dans la tête. Tu ne dois pas avoir peur d'agir. Tu visualises avant et tu le fais quand tu es rendu dans l'action. Si tu crois que tu peux le faire, tu le feras », avoue-t-il.

Les honneurs

Korklan a peut-être remporté de nombreux titres en carrière, mais l'homme en chérit deux plus particulièrement. « Mon premier est celui que j'ai remporté au Dragon's Gate au Japon, “l'Open the brave gate championship”. Je suis devenu le premier lutteur ne provenant pas du Japon à obtenir ce titre, c'était très prestigieux. C'est d'ailleurs à partir de ce moment que j'ai réalisé que tout était possible pour moi », dit-il avec fierté.

« Mon deuxième titre que je préfère est ma ceinture de champion par équipe à la World Wrestling Entertainment (WWE) avec Kofi Kingston. J'ai bien apprécié également mon “Slammy Award” pour la meilleure prise de finition », déclare le lutteur qui s'empresse de mentionner qu'il pourrait ajouter d'autres honneurs marquant à sa carrière. « Ce n'est pas fini pour moi et je veux continuer à vivre d'aussi belles expériences », ajoute-t-il.

Korklan ne cache pas qu'il aime sa carrière sur les circuits indépendants, mais qu'il aimerait revenir dans la plus grosse compagnie. « Je veux revenir à la WWE bien sûr. Quand on m'a renvoyé, j'ai eu l'impression d'avoir un second souffle et d'être encore plus déterminé. Je crois que j'avais besoin de réaliser qu'il n'y a jamais rien d'acquis. Maintenant je suis plus mature, je connais mieux le jeu. Si l'occasion arrive tant mieux, mais j'ai toute ma vie pour réaliser ce retour. Pour le moment, je veux continuer de faire ce que je fais avec passion et m'amuser dans le ring. Je veux aider la relève à devenir meilleure et je l'espère, à faire de l'argent », avoue l'Américain qui se dit un admirateur à la WWE du lutteur québécois Sami Zayn.

« Québec... c'est spécial »

Le lutteur a affronté le Québécois Exess samedi dernier à Limoilou et celui-ci a apprécié l'expérience du territoire. « Les gens ici savent apprécier le talent, mais surtout l'effort et l'énergie que l'athlète laissera sur le ring. Je veux revenir ici, c'est certain », mentionne Korklan avec sincérité.

Ce dernier invite les gens à le suivre sur Twitter. « Je vous invite tous à me suivre et à échanger sur le monde de la lutte pour rendre ce sport encore plus visible que jamais », conclut la vedette américaine. 

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