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Charles III pourrait aider la cause du climat, croit Michaëlle Jean

durée 16h12
12 septembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — L'arrivée sur le trône britannique d'un nouveau monarque très engagé dans la cause environnementale pourrait donner un nouveau souffle à la lutte contre les changements climatiques, croit l'ancienne gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean.

Comme le rôle du roi doit demeurer apolitique, tout comme celui de la gouverneure générale, il est difficile pour les personnes qui occupent ces fonctions de se prononcer librement ou de faire valoir leurs convictions. Toutefois, lorsque ces représentants voyagent à titre de chefs d'État ou qu'ils rendent visitent à diverses organisations, leur présence suffit à faire passer des messages.

Michaëlle Jean, qui a occupé le rôle de gouverneure générale du Canada de 2005 à 2010, croit que le règne de Charles III pourrait s'avérer très favorable aux militants écologistes qui sonnent l'alerte sur la crise climatique.

Au fil des années, alors qu'il était prince de Galles, il s'est souvent exprimé pour défendre la cause environnementale. Lors de la COP26, il avait même déclaré dans un discours qu'il espérait voir les leaders des gouvernements mondiaux aller au-delà des paroles et passer à l'action.

«Qu'est-ce qu'il fera?», se demande à haute voix Mme Jean en entrevue à La Presse Canadienne. «Quand il se déplacera en Angleterre et partout à travers le monde, il ira vers des initiatives en faveur de la lutte contre les changements climatiques, en faveur de l'agriculture biologique, des produits du terroir», offre-t-elle en guise de réponse.

Sans pouvoir nécessairement se montrer très incisif dans ses allocutions, le roi pourra exercer un pouvoir de leadership par l'action, estime celle qui a aussi occupé la fonction de secrétaire générale de la Francophonie de 2014 à 2018.

«Il sait que partout où il ira, il attirera l'attention sur ce que les gens font, sur les réalités, sur les défis et c'est comme ça en quelque sorte que l'on sensibilise», décrit-elle.

Johanna Pellus et Ugo Giguère, La Presse Canadienne