Deuxième grève à la STM: «on n'a pas de volonté d'impartir pour impartir», dit la dg

MONTRÉAL — À dix jours du déclenchement d'une deuxième séquence de grève par les employés d'entretien de la STM, la directrice générale, Marie-Claude Léonard, a assuré qu'elle ne voulait pas «impartir pour impartir», mais qu'il lui fallait trouver des moyens de rendre le service à meilleur coût.

La directrice générale avait convoqué la presse, jeudi au siège social de la Société de transport de Montréal, pour donner des détails aux usagers qui seront affectés par cette deuxième grève, qui aura lieu du 22 septembre au 5 octobre.

Celle-ci prend la forme de refus de faire des heures supplémentaires pendant tous les jours concernés. À cela s'ajoutent des interruptions de service, en dehors des heures de pointe, seulement les lundis, mercredis et vendredis, soit durant six jours sur cette période de grève.

Des informations sur les heures de départ des derniers trains seront données dans chaque station, en plus d'être facilement accessibles sur le site stm.info/greve. Et plus d'employés seront disponibles pour guider les usagers dans les stations de métro, a-t-elle expliqué.

Pour ce qui est de la négociation proprement dite avec le syndicat de l'entretien, elle affirme que ce n'est pas tant le nombre de journées de négociation qu'il reste d'ici le 22 septembre qui compte, que le contenu de celles-ci.

Elle redit qu'il faut qu'il y ait de l'ouverture envers de nouvelles façons de faire, afin de réduire les coûts, vu les difficultés financières de la société de transport. «On n'a pas de volonté d'impartir pour impartir», mais pour éviter les dédoublements, optimiser les ressources et avoir les bons employés aux bons endroits au bon moment, a-t-elle affirmé.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne