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Dispositions anti-scabs au fédéral: le Conseil du patronat réclame le statu quo

durée 13h13
25 janvier 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — L'adoption d'une loi anti-briseurs de grève dans les secteurs de compétence fédérale risquerait de déséquilibrer l'actuel rapport de forces entre les parties, de nuire à la confiance des marchés extérieurs envers l'économie canadienne et de priver des citoyens de biens liés à leur santé.

C'est ce que soutient le Conseil du patronat du Québec (CPQ) dans un mémoire qu'il a fait parvenir au gouvernement fédéral, qui a lancé une consultation sur  l'opportunité d'encadrer le recours à des travailleurs de remplacement en cas de grève ou lock-out. La question des services essentiels à maintenir en cas de grève ou lock-out y est aussi abordée.

Les syndicats militent depuis des années pour obtenir une «loi anti-scabs» dans les entreprises de compétence fédérale, comme il en existe au Québec depuis plus de 40 ans.

Mais le Conseil du patronat estime que légiférer en la matière au fédéral romprait l'équilibre dans le rapport de forces entre les parties, au profit des syndicats.

Si jamais le ministre fédéral du Travail décide tout de même de légiférer pour encadrer le recours à des travailleurs de remplacement, le CPQ demande que l'interdiction ne vise que les personnes externes à l'entreprise en grève ou en lock-out.

Il demande aussi que la définition des services essentiels à maintenir soit confiée à la Cour fédérale plutôt qu'au Conseil canadien des relations industrielles.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne