Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Élections 2022: le PLQ mise sur la baisse du fardeau fiscal pour reprendre le pouvoir

durée 10h25
11 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

MONTRÉAL — Le Parti libéral du Québec (PLQ) mise sur l'engagement de baisser le fardeau fiscal de la classe moyenne pour espérer reprendre le pouvoir le 3 octobre.

Dans le cadre du conseil général de son parti, samedi, au centre-ville de Montréal, la cheffe du parti, Dominique Anglade, a indiqué qu'elle ferait de la baisse des impôts un des principaux enjeux de la prochaine campagne électorale, au moment où le taux d'inflation ne cesse de grimper, compliquant toujours davantage la vie des consommateurs confrontés au quotidien à la hausse du coût de la vie.

Jeudi, le ministre des Finances, Eric Girard, confirmait que le taux d'inflation pourrait atteindre 6% cette année.

En mêlée de presse, à son arrivée au conseil général, auquel participent quelque 400 militants, la cheffe libérale a reproché au premier ministre François Legault de ne pas avoir anticipé la crise inflationniste.

«La question du coût de la vie est sur toutes les lèvres», a dit Mme Anglade, qui dit vouloir aider les Québécois à traverser la crise sans trop d'égratignures, grâce à des allégements fiscaux.

Cette réduction anticipée du fardeau fiscal entraînera un manque à gagner pour le trésor public. Mais Mme Anglade s'engage du même coup à ce qu'il n'y ait aucun impact sur les services publics à la population. Pas de coupe, pas d'austérité.

En parallèle, un éventuel gouvernement libéral va alourdir le fardeau fiscal des plus riches. 

Le conseil général a servi de rampe de lancement à la plateforme électorale du parti, un document d'une centaine de pages, dont les détails seront connus en fin de journée. Il est assez inusité qu'un parti politique rende publique sa plateforme si tôt, plusieurs mois avant la date de l'élection générale.

L'ex-ministre des Finances libéral, Carlos Leitao, a dit pour sa part que l'engagement électoral du parti était réaliste, étant donné que l'État avait encaissé au cours des dernières années des revenus «beaucoup plus élevés» que prévu.

«L'économie, c'est la marque de commerce du Parti libéral du Québec», a ajouté la cheffe du parti.

Jocelyne Richer, La Presse Canadienne