Enquête de fusillade en NÉ: le témoignage d'un officier ne sera pas diffusé à tous

HALIFAX — Le témoignage que doit livrer mardi l'officier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) décrit par un autre policier comme un ami de l'homme à l'origine de la fusillade de masse de 2020 en Nouvelle-Écosse ne sera pas diffusé au grand public.

Greg Wiley, qui doit témoigner par vidéo en après-midi, deviendra ainsi le premier témoin à cette enquête sur le carnage dont le témoignage vidéo ou audio ne sera pas disponible sur la diffusion en direct qui a été assurée tout au long des audiences jusqu’ici.

La commission a expliqué que l'apparition de l’officier Wiley sur Zoom pourra tout de même être vue par les participants à l'enquête, les médias et les membres du public qui demanderont par courriel à regarder le témoignage virtuel en direct.

Greg Wiley est l'officier à qui on a demandé en 2010 de vérifier si Gabriel Wortman, l’auteur de la fusillade mortelle d’il y a deux ans, avait des armes à feu chez lui à Portapique, en Nouvelle-Écosse, lorsqu’il avait menacé de tuer ses parents.

L'enquête sur les menaces de mort présumées n'a abouti à aucune inculpation.

L'année dernière, Greg Wiley a déclaré aux enquêteurs de la commission qu'il avait entretenu de bons rapports avec Gabriel Wortman et qu'il estimait lui avoir rendu visite une quinzaine de fois à sa résidence.

La Presse Canadienne