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La Cour condamne le «plan de mort» d'un mari pour son épouse malade en C.-B.

durée 17h41
22 décembre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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Par La Presse Canadienne, 2025

NANAIMO — La Cour suprême de la Colombie-Britannique a ordonné que le mari d'une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer soit démis de ses fonctions de représentant personnel en raison d'un «plan de mort» qu'il avait décidé de mettre en œuvre si son épouse devenait inadmissible à l'aide médicale à mourir.

La décision indique que l'autorité sanitaire de l'île de Vancouver a traduit l'homme, dont le nom n'est pas divulgué, devant les tribunaux afin de protéger sa femme vulnérable «contre le risque de mourir aux mains de son mari».

La décision rendue la semaine dernière indique que l'homme est un fervent défenseur de l'aide médicale à mourir et qu'il a déclaré «ouvertement et à plusieurs reprises» à sa famille, à ses amis et au personnel de l'autorité sanitaire qu'il mettrait fin à la vie de sa femme, puis à la sienne, si elle était jugée inadmissible à cette procédure.

La décision du juge mentionne que la femme a été évaluée en 2020 et jugée admissible à l'aide médicale à mourir, mais qu'elle a été jugée incapable de donner son consentement un an plus tard après qu'un médecin a constaté qu'elle «n'avait plus une compréhension suffisante de sa démence».

La décision indique que les autorités sanitaires sont intervenues après qu'un médecin a signalé que la femme était incapable de consentir à l'aide médicale à mourir et que son mari prévoyait de mettre à exécution son «plan de mort, qu'il qualifiait de "dignicide"».

Dans sa décision, le juge Bradford Smith affirme que la seule «solution viable» pour protéger la femme de la mort ou de graves préjudices était de retirer à son mari son statut de représentant personnel et de confier cette autorité à sa fille.

La Presse Canadienne