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La finale de la Coupe Stanley montre l'impact de bien repêcher avec des choix élevés

durée 17h11
18 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Temps de lecture   :  

3 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

DENVER — Les mauvaises années du Lightning de Tampa Bay ont aidé l'équipe à sélectionner Steven Stamkos et Victor Hedman. Dans le cas de l'Avalanche du Colorado, elle a pu mettre la main sur Gabriel Landeskog, Nathan MacKinnon et Cale Makar.

Stamkos a été le premier choix au total du repêchage de 2008 et Hedman a été sélectionné deuxième, en 2009. Landeskog a aussi été choisi deuxième, en 2011, MacKinnon a été le tout premier choix du repêchage de 2013 et Makar a entendu son nom au quatrième échelon, en 2017.

Le Lightning et l'Avalanche ont commencé dans les bas-fonds et maintenant ils se retrouvent en finale de la Coupe Stanley en grande partie grâce à ses choix élevés.

«Tu dois passer à travers des moments difficiles pour obtenir ces joueurs, a indiqué le directeur général de l'Avalanche, Joe Sakic. Tu ne sélectionnes pas ces joueurs dans les rondes de milieu de repêchage.»

En fait, ça arrive de temps en temps. Brayden Point, le meilleur buteur du Lightning lors des deux dernières conquêtes de la coupe Stanley, a été sélectionné en troisième ronde. Mais la finale de 2022 montre aux 30 autres équipes à quel point c'est important de ne pas se tromper avec un des cinq premiers choix au total.

«Il ne fait aucun doute que le talent est une denrée difficile à trouver, a déclaré Mark Messier, qui a gagné la coupe Stanley à six occasions et qui travaille comme analyste pour le réseau ESPN. Ensuite, tu ajoutes du coeur, du courage, de la détermination, des habiletés, du travail acharné et tout le reste. Le talent n'est pas la seule chose qui te guidera vers un championnat, mais tu en as besoin.»

Une poignée des meilleurs espoirs du repêchage de 2022 ont pu voir le talent de près, samedi, lors de l'entraînement matinal de l'Avalanche, avant le deuxième duel contre le Lightning. Shane Wright, le meilleur espoir en Amérique du Nord, a rapidement salué MacKinnon.

Sur le long terme, Wright veut être dans les patins de MacKinnon à ce niveau, que ce soit avec le Canadien de Montréal ou peu importe l'équipe qui le sélectionnera.

«C'est pour ça que tu travailles toute ta vie, a insisté Wright. C'était assurément inspirant de voir ces joueurs, de voir à quel point ils travaillent et de voir ce que ça prend pour atteindre ce niveau.»

Il a fallu beaucoup de choses en cours de route, mais bien repêcher est la clé pour presque toutes les équipes gagnantes. Stamkos était le choix évident pour le Lightning, qui a obtenu Hedman après que John Tavares eut été le premier choix des Islanders de New York, en 2009. L'Avalanche a pu sélectionner Makar après qu'il eut légèrement glissé jusqu'au quatrième rang.

Sakic et son personnel ont dû faire face à une question majeure il y a cinq ans lorsque MacKinnon, le défenseur américain Seth Jones et le centre finlandais Aleksander Barkov étaient les options pour le premier choix. Beaucoup considéraient Jones comme la meilleure option pour la reconstruction de l'Avalanche, mais ils ont décidé bien avant le jour du repêchage que MacKinnon était leur homme. 

«Ces trois joueurs ont tous une grande carrière en ce moment, mais Nathan était le seul qui pouvait changer la donne et qui pouvait vraiment divertir les partisans, a dit Sakic. Nous sommes extrêmement chanceux d'avoir Nathan dans notre équipe.»

Wright comprend que c'est un processus. Le Canadien, les Devils du New Jersey ou peu importe l'équipe où il atterrira ne participeront probablement pas tout de suite à la finale de la Coupe Stanley, mais il est prêt à faire partie du processus. 

«Le repêchage a vraiment un impact sur la structure d'une équipe, sa trajectoire et où elle veut aller, a-t-il mentionné. Le Lightning et l'Avalanche ont eu un premier choix au total il y a quelques années et ils sont des aspirants. Ça prend un peu d'années pour développer ces choix et pour sélectionner les bonnes pièces aux bons endroits, mais c'est très plaisant à voir.»

Stephen Whyno, The Associated Press