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Le juge en chef de la Cour suprême, Richard Wagner, veut une meilleure sécurité

durée 12h01
16 juin 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

OTTAWA — Le juge en chef de la Cour suprême, Richard Wagner, espère que les récentes manifestations anti-mesures sanitaires sur la colline parlementaire ainsi que leurs répercussions entraîneront un rehaussement de la sécurité de l'édifice du plus haut tribunal au pays.

«J’ose espérer que les derniers événements qu’on a vécus (l'hiver) dernier vont amener les autorités à considérer la Cour suprême du Canada comme étant un immeuble quand même fondamental et qui est important à protéger»,  a-t-il dit jeudi au cours de son traditionnel point de presse annuel.

Richard Wagner a mentionné qu'il demande depuis un bon moment déjà que l'édifice de la Cour suprême du Canada, situé à quelques coins de rue de celui du Parlement, fasse partie «de la zone de protection additionnelle».

S'il a souligné que la sécurité a été renforcée sur la colline parlementaire depuis l'attentat d'octobre 2014, le juge en chef a signalé qu'il estime que les mesures sont insuffisantes en ce qui concerne les installations de l'institution dont il est à la tête.

«Les autorités ont réévalué les critères et les mesures de sécurité pour les édifices parlementaires, mais malheureusement j’ai l’impression que, jusqu’à un certain point, l’édifice de la Cour suprême est un petit peu le parent pauvre de ces mesures-là», a-t-il soutenu.

Le haut magistrat a, une fois de plus, affirmé qu'il se faisait un devoir de participer à ce qu'il a décrit comme un effort collectif des différentes instances pour assurer l'accès de la population à des informations fiables ainsi qu'une meilleure éducation sur le système judiciaire.

«La désinformation est, je pense, une partie des explications de ce qu’on a vécu ici à Ottawa l’hiver dernier. Ça fait simplement confirmer mon opinion en vertu de laquelle on a tous une responsabilité de donner la bonne information», a-t-il poursuivi.

Richard Wagner a en outre dit qu'il jugeait «inacceptable» le sous-financement des tribunaux, bien qu'il ait convenu que certaines améliorations ont été apportées au système. 

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne