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Le PQ veut en finir avec l'iniquité en santé dans l'est de Montréal

durée 17h13
23 janvier 2023
La Presse Canadienne, 2023
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Par La Presse Canadienne, 2023

MONTRÉAL — Paul St-Pierre Plamondon en a assez de l’iniquité dans les services de santé entre l’ouest et l’est de Montréal. Un double standard mis en évidence par la vétusté et le manque de ressources de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Il exige de l'action du gouvernement.

À la veille d’une rencontre prévue avec le premier ministre François Legault, le chef du Parti québécois a visité l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) lundi après-midi avant de s’adresser aux journalistes à la sortie de l’urgence.

Il a déclaré que la crise qui sévit dans cet établissement majeur est inscrite au sommet de la liste de sujets qu’il entend aborder avec le premier ministre. M. St-Pierre Plamondon réclame de l’imputabilité de la part du gouvernement dans ce dossier afin que les citoyens du secteur, dont font partie les gens de sa circonscription de Camille-Laurin, obtiennent les soins de santé auxquels ils ont droit.

Le chef péquiste plaide pour que l’on mette fin à la pratique du temps supplémentaire obligatoire (TSO) et qu’on abolisse simultanément le recours aux agences privées de main-d’œuvre infirmière pour combler le manque de ressources. En guise de mesure transitoire, il suggère de commencer par retirer les quarts de travail les plus attrayants aux infirmières du privé. 

Paul St-Pierre Plamondon devait d'ailleurs rencontrer des membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui représente notamment un nombre élevé d'infirmières.

La semaine dernière, l’urgence de Maisonneuve-Rosemont a dû fermer ses portes le temps d’une nuit en raison d’un manque de personnel infirmier. Excédées par un usage qualifié d’abusif du TSO, une centaine d’infirmières menaçaient de démissionner en bloc, ce qui a forcé le ministre de la Santé Christian Dubé à intervenir personnellement dans la crise en nommant un conciliateur.

Lundi, la situation était plutôt calme à HMR avec un taux d'occupation dans les 50 % en début de journée, puis de 70 % en fin d'après-midi. Mais malgré l'excellente collaboration de la population qui a entendu l'appel de recourir à d'autres services, le manque de main-d'œuvre exigeait encore du temps supplémentaire, a rapporté le chef péquiste.

Ce dernier exhorte le gouvernement à prendre au sérieux le besoin urgent d'améliorer les conditions de travail du personnel de la santé, en particulier à l'HMR.

Paul St-Pierre Plamondon souhaite que d'importants investissements soient réalisés afin d'améliorer les installations et de rendre l'établissement plus efficace et plus attrayant pour les travailleurs.

Ugo Giguère, La Presse Canadienne