Les allégations de culture toxique au SRCS sont «épouvantables», déplore Trudeau

AJAX, Ont. — Le premier ministre Justin Trudeau a qualifié d'«épouvantables» et d'«absolument inacceptables» les allégations de «culture de travail toxique» au sein du service canadien d'espionnage, notamment des cas d'agressions sexuelles et de harcèlement.

Quatre agentes du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) allèguent que le bureau de la Colombie-Britannique de l'agence est un milieu de travail toxique.

Une agente du SCRS affirme avoir été violée neuf fois par un de ses supérieurs beaucoup plus âgé dans des véhicules de surveillance entre juillet 2019 et février 2020. Une autre affirme avoir été agressée sexuellement par le même agent, même si les deux femmes avaient prévenu leurs supérieurs hiérarchiques que cet homme devait être tenu à l'écart de jeunes agentes.

M. Trudeau, de passage jeudi à Ajax, en Ontario, a qualifié ces allégations de «très, très préoccupantes».

Il a indiqué que le gouvernement devait s’assurer que toutes les personnes dans tous les milieux de travail sont protégées, en particulier les personnes qui servent leur pays – quel que soit le caractère secret de leurs tâches.

M. Trudeau affirme que ses ministres et l'ensemble de son gouvernement suivent ce dossier de «très près».

La Presse Canadienne