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Saskatchewan: une guérison nécessaire après les morts et la chasse à l'homme

durée 16h30
8 septembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2022

JAMES SMITH CREE NATION — Le chef de la Première Nation de la Saskatchewan éprouvée par une série d’attaques meurtrières au couteau dit que les actes de violence doivent cesser.

Le chef Wally Burns de la nation crie de James Smith a pris la parole aux côtés d’autres dirigeants de Premières Nations jeudi matin, un jour après que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a arrêté un suspect, qui est mort par la suite en détention.

M. Burns dit que les mots ne peuvent exprimer les répercussions de ce qui s’est passé et que les nombreuses familles qui ont perdu des êtres chers ont besoin de soutien.

Le principal suspect des attaques qui ont fait 10 morts et 18 blessés est décédé en garde à vue après une chasse à l’homme de quatre jours.

Selon la GRC, Myles Sanderson est tombé en détresse médicale peu de temps après avoir été poursuivi dans un véhicule volé et arrêté dans un fossé à côté d’une autoroute au nord de Saskatoon.

Le seul autre suspect, le frère de Myles Sanderson, Damien, a été retrouvé mort lundi et la GRC indique que le motif des meurtres ne sera peut-être jamais vraiment connu.

Les dirigeants autochtones ont été rejoints par la GRC et certains ministres du cabinet fédéral, dont le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino.

Les membres de la Première Nation se sont réunis mercredi soir pour la première veillée depuis les attaques alors qu'ils prévoient d'autres événements dans les prochains jours.

Trois tipis ont été installés derrière l’école de la nation crie de James Smith. Ils ont été érigés à la suite des attaques au couteau pour que les gens tiennent des cérémonies, recherchent la guérison et honorent ceux qui ont perdu la vie.

Alors que les membres de la communauté se rassemblaient pour les discours de jeudi derrière l’école, beaucoup se sont étreints et se sont serré la main. Des femmes portaient des jupes à rubans autochtones.

La Presse Canadienne