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Une Journée nationale pour en apprendre sur l’érable tout en se sucrant le bec

durée 17h48
19 octobre 2025
La Presse Canadienne, 2025
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2025

MONTRÉAL — Une trentaine d’érablières du Québec ont ouvert leurs portes au public dimanche, à l'occasion de la deuxième édition de la Journée nationale de l'érable.

Des acériculteurs des quatre coins de la province ont ainsi pu présenter aux visiteurs leur métier et les dessous de la production du sirop d'érable.

C’était une rare occasion de découvrir «l’or blond du Québec» en dehors de la traditionnelle sortie à la cabane à sucre au printemps et d'en apprendre davantage sur notre emblème national, indique le directeur des communications de l’Association des producteurs acéricoles du Québec (PPAQ), Joël Vaudeville.

«Les producteurs acéricoles font de la pédagogie, de la goutte d'érable jusqu'au sirop d'érable, donc la collecte, l'entaillage, ensuite l'évaporation et la mise en canne. Ce sont des gens de passion, alors ils sont très contents de pouvoir partager leur métier avec les Québécois», affirme-t-il.

M. Vaudeville souligne que l’automne était la saison toute désignée pour organiser une telle activité. «L’idée était de donner un autre moment pour célébrer notre produit national. L’automne était tout indiqué parce que les couleurs qu'on voit dans les arbres, ce sont les couleurs de l'érable. Autrement, on n'aurait pas ces beaux paysages au Québec. C'était donc un choix judicieux.»

Il est encore trop tôt pour dresser un bilan de ces toutes premières portes ouvertes, mais M. Vaudeville considère que «c’est déjà un succès» en raison du nombre d’érablières ayant participé au projet.

La Journée nationale de l'érable, une initiative du député caquiste de Beauce-Sud, Samuel Poulin, permet «de célébrer une tradition ancrée depuis plus d'un siècle dans notre culture et de rendre un hommage au travail des 13 500 (personnes) qui œuvrent avec passion pour perpétuer notre histoire et nous offrir un produit au goût unique», peut-on lire dans un communiqué de presse des PPAQ.

Cette industrie contribue pour près d’un milliard de dollars au produit intérieur brut du Québec, rapporte fièrement M. Vaudeville.

Il se réjouit aussi des bienfaits environnementaux de la production acéricole. «C’est un formidable outil de protection de la biodiversité parce qu’on maintient la santé des érablières, des arbres, des forêts. C’est la raison pour laquelle on dit souvent que les producteurs acéricoles sont comme les gardiens de la forêt.»

Sébastien Auger, La Presse Canadienne