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Une responsable mohawk accuse la police de Winnipeg d'atteinte à la dignité humaine

durée 14h17
7 décembre 2022
La Presse Canadienne, 2022
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Par La Presse Canadienne, 2022

OTTAWA — Une responsable mohawk chargée d'aider les communautés autochtones à enquêter sur les tombes anonymes a déclaré que le refus de la police de Winnipeg de rechercher les restes de femmes disparues dans une décharge est une «atteinte à la dignité humaine».

Kimberly Murray a fait ce commentaire mercredi, lors d'un rassemblement des chefs de l'Assemblée des Premières Nations à Ottawa.

Mme Murray, l'ancienne directrice générale de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, a été nommée par le gouvernement fédéral à titre d'interlocutrice spéciale pour aider les communautés à rechercher les restes d'enfants qui ont été forcés de fréquenter les pensionnats autochtones.

Elle a dit que l'un des principes directeurs de son bureau est que les familles et les communautés ont le droit de savoir ce qui est arrivé à ces enfants, comment ils sont morts et où ils sont enterrés.

Mme Murray a affirmé que le même droit s'applique aux familles des femmes autochtones de Winnipeg dont les restes seraient dans une décharge.

Elle a ajouté que la convention internationale édicte clairement qu'ils ont le droit de savoir.

La police de Winnipeg croit que Morgan Harris et Marcedes Myran ont été victimes d'un tueur en série et que leurs corps se sont retrouvés dans une décharge à l'extérieur de la ville.

Mais le médecin légiste en chef a déclaré qu'il ne serait pas possible d'effectuer des recherches étant donné le temps écoulé et la quantité de déchets déversés sur le site, qui sont régulièrement compactés à l'aide d'équipements lourds.

La Presse Canadienne