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Projet de loi no 41

Les Producteurs de grains du Québec réclament des amendements au projet de loi sur les agronomes

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6 juin 2022
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Par Catherine Deveault

S'ils accueillent avec intérêt les dispositions prévoyant l'amélioration de la qualité des services des agronomes, notamment en fournissant un cadre qui leur permettrait de pratiquer en toute indépendance, les Producteurs de grains du Québec (PGQ) sont forcés de constater que le projet de loi no 41, Loi modifiant la Loi sur les agronomes, met sérieusement à mal la capacité des producteurs à gérer leur entreprise agricole et banalise leurs efforts de formation autant que leur implication en faveur des meilleures pratiques.

À défaut d'amendements majeurs protégeant la liberté d'action des producteurs et reconnaissant les compétences acquises, que ce soit en contexte académique, de formation professionnelle ou par l’expérience, les PGQ demandent aux membres de l'Assemblée nationale de ne pas consentir à l'adoption de ce projet de loi avant les prochaines élections.

« Banaliser les efforts de formation des agriculteurs d'aujourd'hui et de demain est un très mauvais message et certainement contraire aux orientations reconnues par la société. Ne pas reconnaître l’autonomie du producteur, de notre point de vue, est une faute très grave et lourde de conséquences pour le monde agricole », affirme M. Christian Overbeek, président des PGQ.

Les PGQ réitèrent leur recommandation incluse dans leur mémoire déposé lors de la commission parlementaire sur les pesticides à l’effet que les gestes appropriés soient faits pour encourager un encadrement et une surveillance qui garantissent la qualité des services des membres d’ordres professionnels. Si les objectifs officiels du projet de loi no 41 s’inscrivent dans le sens de cette recommandation, son texte complet va manifestement trop loin.

« À la limite, il faudrait que tous les agriculteurs du Québec deviennent soudainement des agronomes pour continuer à assurer la sécurité alimentaire du Québec et le développement économique de nos régions. Remplacer un conflit d'intérêts par du corporatisme n'est pas une solution », conclut le président des PGQ.

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