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La voix derrière Harry Potter

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30 décembre 2011
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Par Fadwa Lapierre

Les fans d'Harry Potter savent que la deuxième partie du dernier film de la saga, Harry Potter et les reliques de la mort, vient de sortir en DVD. Ce qu'ils ne savent peut-être pas, c'est que cette fin marque une tournure dans la carrière du Grandbasilois Émile Mailhiot, qui a prêté sa voix au célèbre personnage durant huit films.

« J'ai adoré mon expérience. Ce doublage a marqué ma carrière. J'interprète ce héros depuis l'âge de 12 ans avec la même équipe. J'ai eu beaucoup de chance, mais il y a une fin à tout », indique le comédien de 23 ans.

Émile Mailhiot n'en a toutefois pas terminé avec l'acteur anglais Daniel Radcliffe, l'interprète d'Harry Potter. Il devrait le doubler dans sa prochaine production, Women in black, un film d'horreur qui prendra l'affiche en février.

« Au Québec, on essaie de garder les mêmes voix Je continuerais probablement avec Daniel Radcliffe. Je suis content parce que ce nouveau projet est différent. »

L'art du doublage

Émile Mailhiot a suivi un cours de diction et un stage de doublage avant de débuter sa carrière derrière le micro. Son français doit avoir un accent international.

« C'est beaucoup de technique. J'essaie d'être le plus parfait possible. Il faut rejoindre le sentiment de l'acteur, être à l'écoute de son jeu. On doit soigner la respiration, les mouvements et les bruits de bouche », explique-t-il.

Le doublage est un travail intensif. Il s'effectue généralement un mois ou deux avant la sortie d'un film en salle. Doubler Harry Potter peut prendre jusqu'à 30 heures de travail.

Émile Mailhiot fait aussi de la surimpression vocale. Cette technique consiste à doubler en français par-dessus une voix anglaise. « C'est plus facile que le doublage. On fait généralement une prise seulement. Il suffit de lire notre texte en suivant le code temporel. On se fie à la personne qui parle. » On a pu l'entendre dans certaines émissions comme On a échangé nos mère, La fièvre de la danse et Du talent à revendre.

Malgré ces expériences de prête voix, le jeune acteur préfère être devant la caméra. « J'ai beaucoup de plaisir à doubler, c'est un petit milieu. Si tu es bon, il est plus facile d'y gagner sa vie. C'est moins compétitif qu'au petit écran. Par contre, j'aime mieux jouer. »

Comédien avant tout

Émile Mailhiot a débuté sa carrière à l'âge de 8 ans, dans une publicité de soupe. Il n'a pas arrêté de jouer par la suite. Depuis trois saisons, il incarne Olivier Brabant dans le téléroman Yamaska, diffusé à TVA. Comme l'émission revient l'année prochaine, le Grandbasilois reprendra les tournages en février 2012.

« Je suis content de ce que je fais. Je connais bien mon personnage maintenant. Je me mets dans sa peau plus facilement, surtout qu'il me ressemble. À travers les saisons, Olivier évolue. Ce n'est pas monotone comme jeu. »

Il a tenu son premier rôle au cinéma dans le film La Vérité, sorti au printemps dernier, en plus d'être la vedette de Moi, un court-métrage qui lui a valu le prestigieux prix de la meilleure performance masculine au Festival international du film de Winnipeg.

« C'est une reconnaissance qui fait chaud au cœur, un prix qui me dit : continue, tu es à la bonne place », mentionne Émile Mailhiot, qui a récemment confié sa carrière à une agence expérimentée pour favoriser le développement de nouveaux projets. Pour lui, la fin d'Harry Potter est loin de signifier la fin de sa carrière.

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