Un amour du public qui ne vieillit pas
Par Isabelle Laramée
Accompagné par sa filleule de neuf ans, Yan England est monté pour une quatrième fois sur la scène du théâtre Denise-Pelletier pour mettre la main sur le trophée Artis du meilleur acteur d'émissions jeunesse.
« Je ne sais pas si un jour je vais pouvoir délaisser les émissions jeunesse, lance-t-il. En même temps, je me dis que je resterai tant que les jeunes le voudront. C’est comme une relation amoureuse qui existe depuis que j’ai sept ans. En même temps, ce qui est beau, c’est qu’il y a eu plusieurs générations! »
Bien que les projets s’enchainent pour l’Hilairemontais, un chapitre vient de se terminer. En effet, l'émission Fan Club, qu’il animait depuis 2008, a pris fin au début d'avril.
« Pour moi, les meilleurs moments étaient ceux où j’allais réaliser des demandes très spéciales. J’espère que leur expérience restera marquer dans leur mémoire. Je crois qu’il n’y a pas de rêve trop gros. Tout est possible et ces jeunes-là ont foncé », dit-il, ajoutant avoir tourné en tout 210 émissions.
Mais l’acteur reste accessible pour les jeunes, notamment pour les nageurs qu’il entraîne à Otterbun Park. Sportif dans l’âme, Yan England a fait d’eux une partie de sa famille. Ils étaient d’ailleurs nombreux à lui écrire après sa victoire au gala Artis.
« Tout le monde m’a souhaité bonne chance! Mon cellulaire n’arrête pas de vibrer depuis que je suis descendu de scène! »
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