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La Maison amérindienne fait découvrir les Attikameks

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16 février 2015
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Sébastien Roy
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Par Sébastien Roy, Journaliste

Pour la journée pédagogique scolaire du jeudi 19 février, la Maison amérindienne de Mont-Saint-Hilaire invite les enfants de 6 à 12 ans à mieux connaître les Attikameks à travers une foule d’activités éducatives.

Autrefois appelés «Têtes-de-boule» du fait de leur coiffe ronde, les Attikameks ont depuis les années 1970, repris leur nom d’origine, qui signifie «poissons blancs», désignant aussi le corégone. Réputés comme spécialistes du travail de l’écorce, ils confectionnent des canots et d’autres objets utiles pour leurs besoins. Selon les historiens, ils seraient les découvreurs de l’eau d’érable et de sa transformation.

La Maison amérindienne propose, avec sa série de journées pédagogiques, Sur les traces des Premières Nations, une programmation axée sur l’enrichissement des connaissances et l’épanouissement personnel à travers la découverte d’une autre culture.

Chaque journée est conçue de manière à favoriser les apprentissages par le biais d’activités créatives, ludiques et sportives qui abordent les notions d’art, de culture et de société en sollicitant le développement cognitif chez l’enfant.

Au cours de cette journée, les enfants plongeront dans la culture de cette Nation. Ils pourront apprécier l’importance de la chasse, la trappe, la pêche, et la cueillette dans leur mode de vie. Ils découvriront Sigon (le temps des sucres), qui est une sorte de printemps avant le te,mps et que durant cette saison, les Attikameks fabriquent des paniers d’écorce pouvant contenir l’eau d’érable cueillie à cette période de l’année. Ils manipuleront ces paniers, aux multiples usages, faits avec des racines d’épinettes et de l’écorce de bouleau. Ils admireront le travail des femmes, des expertes dans la confection de mitaines, manteaux et mocassins en peau d’orignal.

C’est en observant la perdrix, un des rares oiseaux à marcher sur la neige, que les Amérindiens ont eu l’idée de fabriquer des raquettes qui leur permettaient ainsi d’en faire autant. Elles étaient faites de babiche de caribou ou d’orignal, et de bouleau. Les enfants comprendront que tout était utile pour les Amérindiens.

Tels de petits nomades, les participants partiront en raquettes à la découverte des cinq autres saisons attikameks en sillonnant les sentiers enneigés de l’érablière de la Maison amérindienne. Des contes, des légendes, des danses et la manipulation d’objets traditionnels viendront compléter leur voyage au cœur de cette Nation.

Pour procéder à une inscription ou pour obtenir de plus amples renseignements quant à cette journée, il suffit de téléphoner à la Maison amérindienne.

 

SOURCE: Communiqué

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