Les repas du temps des sucres de la Maison amérindienne sont de retour
Alors que le printemps arrive et que la sève d’érable commence à couler, l’annuel repas du temps des sucres s’impose. Comme chaque année, la Maison amérindienne poursuit la tradition, en accueillant les visiteurs au cœur de son érablière qui met de l’avant les traditions autochtones de l’acériculture en proposant un repas du temps des sucres à saveur amérindienne.
Dans l’histoire, ce sont les peuples autochtones vivant des fruits de la Terre Mère qui ont, bien avant les Européens, découvert les secrets de la sève des érables à sucre. Au printemps, quand les nuits encore froides étaient suivies de journées relativement chaudes, les Amérindiens savaient que le processus de circulation de la sève dans l’arbre était enclenché. Ils entaillaient alors les arbres pour recueillir le précieux liquide qu’ils faisaient bouillir afin d’en obtenir des douceurs. Des contenants d’écorce de bouleau ou d’argile étaient utilisés pour la cueillette et la transformation dépendamment de la Nation.
Cet art de «faire les sucres», transmis de génération en génération, est devenu l’une des grandes richesses de notre patrimoine. Celle-ci est perpétuée tous les samedis et dimanches du 14 mars au 26 avril à La Maison amérindienne qui propose une expérience du temps des sucres remplie de découvertes.
Au menu, la marmite du chef (potage de citrouille) est accompagnée de banique (pain amérindien). Le plat de résistante est composé de hauts de cuisse de poulet marinés dans le sirop d’érable et dans les herbes sauvages servis sur un lit de riz sauvage et blanc, accompagnés d’une salade de maïs aux herbes de la montagne. En dessert, c’est la tarte au sucre sans croûte atikamewk qui est servie avec thé, café ou tisane.
Le repas est suivi d’une dégustation de tire sur la neige puis d’une animation muséale comprenant des légendes, chants et danses amérindiennes du temps des sucres. Les visiteurs peuvent aussi faire une promenade à pied ou en raquettes dans les sentiers de l’érablière. Le prix de 25 $ par personne comprend le repas, l’admission au musée, les contes, la tire sur la neige et le service. Il est obligatoire de réserver son billet pour participer.
Par le biais de son exposition permanente De l’eau… à la bouche, La Maison amérindienne retrace l’évolution de l’acériculture au pays, en abordant les traditions amérindiennes jusqu’à celles des cabanes à sucre. L’institution muséale et son érablière ont été désignées, en 2008, par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, comme le seul lieu de référence historique nationale des Produits de l’érable pour l’origine de l’acériculture.
SOURCE: Communiqué
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