Devant le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire
Inauguration officielle de la sculpture Parenthèses du RAP
de g à d: Carmen Sachez, vice présidente, Alain Dionne, Chantal Millette, directrice générale, Jean-Louis Slezak, Marcel Poirier, trésorier, Richard Paquette, Mariélaine Duplessis, attachée politique du Député de Beloeil-Chambly, Jacques G. Ruelland, secrétaire, Gisèle Boisvert, Julie Cormier, Brigitte Minier, conseillère municipale, André Michel et Réal Calder
Les artistes, Gisèle Boisvert, Alain Dionne, Richard Paquette, André Michel, Diane Lavoie, préfète de la MRC, Jean-Louis Slezak, Brigitte Minier, conseillère municipale, Chantal Millette, directrice générale, Julie Cormier

Par Salle des nouvelles
C’est dans le respect de toutes les normes sanitaires en vigueur que le vendredi 6 novembre s’est tenue, devant le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, l’inauguration officielle de la sculpture communautaire Parenthèses du Regroupement des Artistes Professionnels de Mont-Saint-Hilaire (Le RAP).
Les artistes, la préfète de la MRC de Vallée-du-Richelieu ainsi que les représentants du conseil d’administration du Musée, de la Ville de Mont-Saint-Hilaire et du député de Beloeil-Chambly étaient présents pour souligner l’importance de ce lègue qui vient marquer le 25e anniversaire conjoint du Musée et du Regroupement.
Pour Diane Lavoie, préfète de la MRC Vallée-du-Richelieu « cette œuvre est un symbole très fort puisque cette période que nous vivons, c’est aussi une parenthèse dans nos vies ». La préfète a aussi tenu à rappeler que « l’art et les artistes sont un vecteur de cohésion de l’ensemble de la société. »
L’œuvre monumentale réalisée par les artistes Gisèle Boisvert, Réal Calder, Julie Cormier, Alain Dionne, Chantal Emond, Jocelyn Fiste, Robert Hébert, André Michel, Véronique Naurais, Richard Paquette, Jean-Louis Slezak et Joëlle Tremblay est située juste à l’avant du Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire.
Elle représente une parenthèse temporelle, tout en étant une parenthèse artistique à l'intérieur de laquelle se retrouvent 12 œuvres, 12 parenthèses reliées par le matériau et par la manière (acier découpé), qui vieillira en beauté par un lent processus de transformation. La forme ouverte de la sculpture assemblée en deux demi-cercles de grandeurs différentes, qui s'insèrent l'un dans l'autre, forme une parenthèse ouverte à l'intérieur de laquelle le visiteur peut s’insérer, créant ainsi un espace englobant à l'image de l'espace inclusif du musée.
Le peintre-sculpteur ethnographe, André Michel, militant depuis toujours, et président fondateur du RAP, a précisé que cette œuvre communautaire est de l'empowerment « Cette sculpture communautaire est l'épanouissement et le renforcement du potentiel d’artistes qui ont acquis la maîtrise des moyens qui leur permettent de se conscientiser, de renforcer leur potentiel et de se transformer dans une perspective de développement, d’amélioration de nos conditions de vie et de notre environnement. » Il a terminé son discours en rappelant que « prendre position pour un artiste est un plus pour notre société et que si seul on va plus vite, en groupe on va plus loin. »
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