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Les CPE de la Montérégie s'opposent aux tarifs modulés

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20 septembre 2014
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Le Regroupement des Centres de la petite enfance de la Montérégie (RCPEM) souhaite conserver la tarification de 7 $ pour tous. Selon eux, l'abolition de l'universalité mettra inévitablement en danger l'accessibilité, le développement et la qualité des services.

Le regroupement ajoute que le gouvernement du Québec berne les citoyens lorsqu'il évoque l'abolition de l'universalité pour améliorer la situation économique de la province.

« Par la fiscalité, nous assurons déjà l’équité puisque le montant déboursé par les parents ne se limite pas aux 7 $ par jour. Les parents, comme tous les contribuables, sont imposés annuellement selon leurs revenus » rappelle la directrice générale du RCPEM, Claudette Pitre-Robin.

L'association martèle que la modulation des tarifs viendrait faire préjudice à l'égalité des chances de réussite des enfants dans la vie. Mme Pitre-Robin rappelle d'ailleurs aux membres du gouvernement que le Parti libéral du Québec, qui a créé le ministère de l'Éducation, a jadis contribué à l'égalité des chances en instaurant l'accessibilité aux études allant jusqu'à les rendre gratuites et obligatoires jusqu'à l'âge de 16 ans.

« Les enfants de 0 à 5 ans ont droit à une égalité des chances qui commence par une véritable accessibilité à un service de garde éducatif, et ce, peu importe son milieu culturel, social ou économique. Et n’oublions surtout pas que pour un enfant provenant d’un milieu défavorisé, l’accessibilité à des services éducatifs de qualité aura un impact encore plus déterminant sur le parcours de sa vie », souligne Claudette Pitre-Robin.

Pour cette dernière, la décision du gouvernement reflète une action irréfléchie, hâtive qui aura de lourdes conséquences à long terme. Cette décision ne permet pas selon elle de proposer une vision globale de l'avenir de notre société.

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