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Pierre Curzi souhaite redonner la parole aux citoyens

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25 août 2011
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La participation de Pierre Curzi à la première rencontre du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), le 21 août dernier, a fait des vagues. Siégeant comme indépendant à l'Assemblée nationale, le député de Borduas, qui est prêt à revenir au Parti québécois si des changements majeurs sont effectués, semble plus déterminé que jamais à écouter les désirs et les aspirations politiques des citoyens.

Le NMQ rejoint les idées de M. Curzi sur plusieurs points, notamment sur le désir d'écouter ce que les gens à dire. « Il faut revenir vers les citoyens, explique le député. Il s'est créé un certain fossé entre la classe politique et les citoyens, et il est temps qu'on redonne non seulement le goût à la population, mais aussi de la crédibilité à son vote. »

Pour M. Curzi, le NMQ est un « endroit où tous ceux qui partagent le désir d'indépendance peuvent se retrouver ». L'assemblée, qui s'est déroulée au Cégep de Saint-Laurent, fut l'occasion pour les indépendantistes de pouvoir discuter en mettant de côté les partis politiques.

En raison des critiques du NMQ à l'égard du Parti québécois, Pierre Curzi n'a pas voulu signer le manifeste. Même s'il est dissocié du PQ, il croit que la formation souverainiste possède une bonne plate-forme et plusieurs membres dévoués qui ne méritent pas d'être bafoués.

Une profonde réflexion

Ne cachant pas appui pour la cause souverainiste, M Curzi mentionne toutefois être ouvert aux idéaux des différents partis politiques. Toujours dans le but de déterminer ce qui est le mieux pour les Québécois, le député entame une profonde réflexion sur le fonctionnement de la politique en général. « Je ne veux pas parler simplement de l'indépendance. Je souhaite parler de démocratie. »

Voyant que la population est de plus en plus insatisfaite face au fonctionnement de la machine politique actuelle, Pierre Curzi souhaite redonner la parole aux électeurs afin que ces derniers puissent évoquer ce qu'ils veulent vraiment.

« Les gens sont pris dans la vieille façon de faire de la politique. Je souhaite proposer aux gens l'occasion de définir comment faire de la politique au Québec. Ce n'est pas moi qui changerai les choses, ce sera eux. »

Une assemblée dans sa circonscription

M. Curzi croit que la population doit s'interroger sur la question de la langue et sur la façon de redéfinir le système politique, en plus de se demander si elle souhaite s'approprier les ressources naturelles. Les assemblées citoyennes sont une bonne façon d'amorcer les discussions, estime-t-il.

L'équipe de M. Curzi envisage d'ailleurs organiser une rencontre au début du mois d'octobre. Cette éventuelle assemblée non partisane permettrait de donner la parole aux citoyens.

« Je suis d'abord un citoyen et ce qui est important, c'est de renouveler la démocratie, afin que les citoyens soient confiants dans la politique. C'est comme ça qu'on veut vivre », dit M. Curzi.

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