Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pierre Curzi veut une commission d’enquête sur la construction et le financement des partis politiques

durée 00h00
26 septembre 2011
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Nathalie Paquin

Dans un communiqué émis le 21 septembre, le député de Borduas, Pierre Curzi, enjoint le premier ministre Jean Charest à créer une commission d'enquête sur la construction et le financement des partis politiques. Le Vallée-du-Richelieu Express.ca a recueilli les propos de M. Curzi à ce sujet et concernant aussi sa rentrée politique.

À son départ du Parti québécois, M. Curzi avait déjà indiqué qu'il entretenait depuis un bon moment une réflexion sur les partis politiques au Québec.

« Un des constats, quand on regarde la façon dont ça fonctionne, c'est que le premier ministre est à la fois le chef de son parti, le premier ministre de tous les Québécois et aussi, en quelque sorte, responsable de l'exécutif », précise-t-il, ajoutant que notre système politique ne comportait pas de contre-pouvoir. Il cite en exemple le système américain, doté lui d'un check and balance.

« Il n'y a pas de présence réelle qui peut aller à l'encontre du premier ministre, de telle sorte qu'il est, d'une certaine façon, roi et maître, ajoute M. Curzi. Ça, ça crée un vide. Ça lui donne une très grande force. »

En ce sens, M. Curzi mentionne qu'ainsi, toutes les bonnes décisions peuvent s'avérer très efficaces. Mais qu'en contrepartie, il y avait un réel danger à prendre d'aussi de mauvaises décisions en tant que premier ministre, étant donné qu'il n'y a personne pour aller à l'encontre de celles-ci.

Rétablir un climat moral sain

Le député de Borduas souligne qu'effectivement, des séries de mesures ont été prises par M. Charest, dont la création des escouades. Il soutient qu'il est bien clair qu'avec le rapport Duschesneau et ce qu'on entend de la population, le premier ministre se doit de rassurer les citoyens, rétablir au Québec un « climat moral qui soit sain », dit-il. « Actuellement, les effets sont terribles sur l'ensemble de la population. » M. Curzi fait appel au fait que la responsabilité du premier ministre, peu importe son allégeance politique, touche tout le monde.

Aussi, il encourage les citoyens à ne pas désespérer quant à la situation actuelle du Québec. Au contraire, il les invite à se prononcer. « En plus, on n'est pas dans une société violente. On a tous les moyens démocratiques qu'on doit mettre en branle. »

Par ailleurs, pour la rentrée parlementaire, M. Curzi dit plancher sur cette demande d'un débat d'urgence. Il a aussi rappelé l'histoire de l'amphithéâtre, aujourd'hui réglée. D'autres points qui occuperont beaucoup son agenda concernent, entre autres et bien évidemment, la comparution de M. Duchesneau, de même que la loi des mines, le dossier des gaz de schiste et l'énergie.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 19 décembre 2025

Marc Tanguay reprend le rôle de chef intérimaire du Parti libéral du Québec

En attendant le choix de son prochain chef, le Parti libéral du Québec (PLQ) confie à nouveau au député de LaFontaine, Marc Tanguay, le rôle de chef intérimaire. M. Tanguay repend donc le poste qu'il avait occupé dans le long intervalle entre le départ de Dominique Anglade, en novembre 2022, et l'élection de Pablo Rodriguez, en juin ...

Publié le 19 décembre 2025

Nomination de Sonia Bélanger: les syndicats dans la Santé prêts à collaborer

Les syndicats dans la Santé accueillent la nomination de Sonia Bélanger avec une main tendue et une dose d'espoir. La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui représente la majorité des infirmières et infirmières auxiliaires, note que la nouvelle ministre de la Santé est infirmière de formation. L'organisation syndicale espère que ...

Publié le 19 décembre 2025

Alerte: les médecins de famille acceptent l'entente de principe

Les membres de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) ont voté à 97 % en faveur de l'entente de principe conclue le 11 décembre avec le gouvernement. L'entente de principe qui est désormais entérinée prévoyait que plusieurs éléments de la loi 2 pour lesquels les médecins s'opposaient fermement seraient retirés. Plus de ...