L’ancien maire d’Otterburn Park dans l’eau chaude

Par Geneviève Girard
L’ancien maire d’Otterburn Park, Michel Martin, qui a très récemment remis sa démission « pour des raisons de santé », fait aujourd’hui face à des accusations, dont certaines de manœuvres électorales frauduleuses, selon les informations rapporté samedi matin par Radio-Canada.
Le Directeur général des élections du Québec (DGE) a effectivement remis plus tôt cette semaine à l’ex-maire, Michel Martin, et à certaines personnes qui l’ont aidé à faire campagne en novembre 2009, une série d’accusations, soit sept constats d’infraction relativement à la Loi électorale municipale.
L’ex-maire est de plus accusé d’avoir fourni un rapport financier incomplet, notamment en raison d’une histoire de cocktail-bénéfice controversé et apparemment non-déclaré, en plus de devoir répondre à des condamnations pour avoir utilisé un prête-nom dans le but de financer la campagne d’un futur conseiller.
Quatre de ses coéquipiers sont blâmés par le DGE, dont trois sont devenus conseillers à la suite de l’élection de M. Martin.
C’est le maire sortant d’Otterburn Park en 2009, Gérard Schafroth, qui avait alors attiré l’attention du DGE quant à cette omission.
L’ex maire s’est défendu en ces termes à Radio-Canada : « Moi je ne me sens pas coupable de rien dans cette histoire-là. On a fait le mieux qu'on pouvait, avec ce qu'on avait et l'information qu'on avait. »
De quoi faire douter citoyens de la véracité de ses propos quant à son départ de la mairie, il y a à peine un mois.
Les réactions des gens impliqués seront récoltées sous peu par le Vallée-du-Richelieu Express.ca et vous seront révélés dans la prochaine édition du journal, le 12 octobre.
(Source : Radio-Canada et d’après un reportage de Gino Harel)
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