Otterburn Park : le conseil municipal veut revoir les services de la bibliothèque
Par Nathalie Paquin
« Le statu quo n’est pas la solution », a lancé le conseiller du district Les Bosquets, Jean-Marc Fortin, à Otterburn Park, en présentant la position de la Ville relativement au dossier de la bibliothèque de cette municipalité.
Position qui a fait l’objet d’une résolution qui a été adoptée par le conseil de ville, lors de la séance du 21 novembre. C’est le conseiller Jean-Marc Fortin qui a expliqué aux citoyens les détails de cette résolution.
Il a ainsi été décidé par le conseil, sur recommandations du comité de travail de la bibliothèque et après l’étude de diverses hypothèses, que « l’hypothèse la plus avantageuse eu égard à la qualité des services pouvant être offerts à ses citoyens à un moindre coût, est une entente à long terme avec la Ville de Mont-Saint-Hilaire pour l’utilisation de ses services de bibliothèque municipale ».
Depuis 2007, une entente existe déjà entre les deux municipalités permettant aux Otterburnois d’avoir accès aussi aux services de la bibliothèque Armand-Cardinal de Mont-Saint-Hilaire, moyennant une tarification annuelle de 25 $ par personne ou de 50 $ par famille.
Cette entente est reconduite à chaque terme pour une courte période. On souhaiterait donc négocier cette fois à long terme avec la ville voisine, en y incluant notamment l’intégration des bénévoles qui désireraient participer au fonctionnement de la biblio de Mont-Saint-Hilaire.
Des inquiétudes pour l’avenir
Effectivement, la bibliothèque d’Otterburn Park, sur le chemin de Patriotes, repose entièrement sur une équipe de 12 bénévoles. La responsable bénévole, Maguy Karazivan, dit s’inquiéter de l’avenir de cette bibliothèque pour laquelle elle mentionne avoir souvent fait des demandes pour que ce service soit informatisé.
« Mon point de vue sur cette entente, comme les bénévoles et la plupart des abonnés maintenant, c’est de l’argent qui va à Mont-Saint-Hilaire… Le fait d ’avoir payé tant d’argent à Mont-Saint-Hilaire, ça nous choque, parce qu’on dit avec un minimum d’argent investi dans la bibliothèque d’Otterburn Park, elle pourra fonctionner normalement et efficacement », a mentionné Mme Karazivan.
Celle-ci a rappelé que la Ville accordait chaque année un montant de 3500$ à 4000 $ pour l’achat de livres. Elle ajoute qu’une estimation avait déjà été menée pour informatiser la biblio auprès d’une compagnie spécialisée. « Le total était de 25 000 $ et des frais d’entretien de 400 $ à 450 $ par mois, environ. Mais ils ont trouvé que c’est trop cher et que ça ne vallait pas la peine d’investir dans la biblio d’Otterburn Park. On trouve ça désolant ! »
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