Martin Laramée vise l’indépendance économique du Québec

Par Isabelle Laramée
Souverainiste convaincu, le candidat d’Option nationale dans Chambly, Martin Laramée, souhaite l’indépendance du Québec afin de protéger les richesses économiques et environnementales. S’il est élu le 4 septembre, le candidat tentera d’imposer un moratoire sur les gaz de schiste, en plus de protéger les terres agricoles de la région contre le dézonage.
« Un des points importants est d'imposer un moratoire sur les gaz de schiste jusqu’à ce qu’on puisse avoir une étude indépendante pour connaître les retombées économiques et savoir si l’exploitation et le développement de cette industrie en valent la peine », lance d’emblée le nouveau venu en politique.
Pour Martin Laramée, la terre et les cours d’eau sont les richesses les plus importantes. C'est pourquoi il souhaite les déclarer « patrimoine national » afin de les protéger des changements de zonage qui permettraient le développement immobilier.
Outre l’environnement, l’économie du Québec et des Québécois est l'une de ses priorités. S’il est élu, le candidat veut donner une stabilité économique aux travailleurs saisonniers. « Je souhaite pouvoir créer un fonds de pension pour travailleurs saisonniers afin qu’ils n’aient pas de période creuse durant l’année », indique M. Laramée.
La souveraineté au cœur de ses démarches
Agent de sécurité depuis 2003, Martin Laramée travaille à Radio-Canada depuis 2008. Ayant fait ses études en production télévisuelle et cinématographique, il est aussi opérateur de caméra à la télévision communautaire de Laval et aide-photographe.
M. Laramée effectue de plus du bénévolat pour le Marathon de Montréal, la collecte de sang du Collège de Maisonneuve et pour Katimavik, en tant qu'agent de sécurité
Pour lui, la souveraineté est au cœur de ses démarches politiques. « En ce moment, je ne m’attends pas à grand-chose du Canada. Les trois quarts des élus canadiens ne vivent pas et ne sont jamais venus au Québec. »
Selon Martin Laramée, le retrait du Canada du protocole de Kyoto, l’abolition du registre des armes à feu et l’abaissement des lois environnementales au profit des grandes entreprises ne reflètent pas les valeurs québécoises.
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