Le Parti des citoyens de Beloeil veut des résidants moins passifs

Par Andréanne Brault
Le nouveau Parti des citoyens de Beloeil (PCB), fondé le 17 octobre dernier, souhaite offrir une alternative aux Beloeillois aux prochaines élections municipales, en 2013. Pour les membres de cette formation, il est possible de faire de la politique autrement. Leur priorité : assainir les finances.
Le parti est né d'un groupe de réflexion qui a pris de l'expansion. Le PCB compte désormais une cinquantaine de membres, avec à sa tête Rémi Landry. Cet ancien militaire de 61 ans, qui est maintenant professeur associé à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, dit ne pas être d’accord avec les orientations de l’équipe actuellement en place à la mairie de Beloeil.
« Les citoyens devraient être plus impliqués. Il faut être à leur écoute, les informer et leur présenter diverses possibilités. On veut offrir une façon différente de faire les choses et permettre aux gens d’être moins passifs devant ce qu’ont fait avec leur argent », dit M. Landry, qui demeure à Beloeil depuis plus de vingt ans.
Le chef du PCB indique être préoccupé par les finances de la Ville. « On devrait les assainir plutôt que continuer à augmenter la dette, mentionne-t-il. Le compte de taxes devrait être proportionnel aux autres villes de la région. Le développement devrait aussi être plus homogène et uniforme. »
Revitalisation de la 116
Le PCB se questionne par ailleurs sur le projet de revitalisation du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier. Le parti est notamment contre l’idée d’élargir les trottoirs pour en faire des pistes polyvalentes, afin de ne pas empiéter sur l'accotement et d'obliger le déplacement de certaines infrastructures.
Rémi Landry ajoute également que le projet de revitalisation de la route 116 ne sera pas effectué de façon uniforme, ce qu’il désapprouve.
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