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Postes Canada ferme son comptoir de Beloeil

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15 janvier 2013
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Par Isabelle Laramée

Postes Canada a pris la décision hier de fermer définitivement, le 15 février prochain, son comptoir postal du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, à Beloeil. Ce verdict a été rendu après avoir consulté les clients et l’analyse des états financiers de 2012, qui affichaient des pertes pour la première fois en 16 ans.

« Deux millions de lettres en moins ont été envoyées chaque jour au Canada en 2012 par rapport à 2011. Nous ne voulons pas devenir un fardeau pour les contribuables et nous nous devons de faire les changements nécessaires », mentionne la porte-parole de Postes Canada, Geneviève Latour, ajoutant que la baisse de l’envoi de lettres pourrait s’accroître encore en 2013.

Le comptoir situé dans l’édifice du 595, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier n’échappe donc pas à la restructuration de l’entreprise et fermera ses portes. Le centre de tri restera toutefois en fonction. Le seul employé touché par la fermeture du comptoir ne sera pas congédié.

« Aucun employé ne perdra son poste à la suite de la fermeture du comptoir postal de Beloeil, souligne Mme Latour. Un seul employé est touché par les événements et la personne se verra offrir un autre poste au sein de l’entreprise. »

Les bureaux situés dans des commerces de Saint-Basile-le-Grand, de McMasterville, de Beloeil et de Mont-Saint-Hilaire resteront ouverts. Mme Latour est persuadée que ces installations de proximité pourront amplement répondre aux demandes de la clientèle.

Vicitme de la technologie

La poste canadienne, qui aura 250 ans cette année, est en pleine dégringolade. La diminution draconienne des envois postaux sont notamment causées par l’explosion des nouvelles technologies, qui facilitent grandement les communications. Les factures électroniques, les textos et les courriels ont fait mal à la poste.

« L’avenir de la lettre n’est pas rose. L’avenir est plutôt dans le marché du colis, dû aux achats effectués sur Internet », indique Geneviève Latour. Ce virage se dessine tranquillement depuis environ cinq ans, constate-t-elle.

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