Médias sociaux : pas une priorité pour les partis

Par Isabelle Laramée
Aucun candidat à l'élection du 7 avril dans Borduas n'était obligé d’être présent sur les médias sociaux pendant campagne. Pour les partis politiques interrogés par le Vallée-du-Richelieu Express.ca, ce n'était pas une priorité.
Les candidats de la Coalition avenir Québec avaient des directives pour publier des statuts, mais n'étaient pas obligés de le faire.
« On était conscient que quelqu’un qui ouvrait un page Twitter en début de campagne n’aurait pas eu beaucoup d’abonnés. On suggérait plutôt aux candidats qui ont des comptes Facebook de garder leur routine », mentionne le directeur général et directeur des communications de la CAQ, Jean-Bernard Villemaire.
Au Parti québécois, les candidats n’étaient pas contraints d’avoir leur profil sur les médias sociaux. Selon le responsable des communications, Antonine Yaccarini, les candidats qui étaient déjà présents sur la toile devaient toutefois être actifs durant la campagne.
Du côté d'Option nationale, les médias sociaux avaient de l'importance en raison du manque de visibilité de leurs candidats.
« Puisque les médias nationaux ne parlent pas beaucoup d'Option nationale, nous devions passer par les médias sociaux. Même si ce n’était pas une obligation, nous encouragions fortement les candidats à utiliser les médias sociaux », explique la porte-parole d'Option nationale, Mathilde Lefebvre, avant d'ajouter que plusieurs candidats ont pris eux-mêmes l’initiative d’être présents sur le Web.
L’un des responsables du Parti conservateur du Québec et candidat dans Borduas, Gilbert Gour, croit plutôt que rien ne peut remplacer la traditionnelle poignée de main pour se faire connaître.
« Un gazouillis ou un statut publié sur Facebook peut être intéressant, mais il ne remplacera jamais une bonne poignée de main et une bonne discussion avec les gens à qui nous demandons de nous accorder leur confiance. La présence des candidats sur les réseaux sociaux était laissée à la discrétion des candidats. Nous leur demandions seulement de suivre le thème de la semaine lors de leurs interventions. »
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