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Le prochain juge de la Cour suprême devrait être bilingue selon la CAQ

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30 avril 2015
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La porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de justice et députée de Montarville, Nathalie Roy, a demandé, en vain, à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, qu’elle fasse pression sur son homologue fédéral pour exiger que le prochain juge de la Cour suprême soit bilingue.

Pour la Coalition Avenir Québec, le bilinguisme devrait être une obligation afin d’accéder à la magistrature du plus haut tribunal du pays. «En tant que langue officielle, le français fait partie du paysage juridique du Canada et elle est la langue de millions de justiciables canadiens. Dois-je aussi rappeler que certaines causes importantes sont entendues devant neuf juges et que l’interprétation simultanée ou la traduction connaissent des limites? », argue la députée de Montarville.

Nathalie Roy rappelle que le bilinguisme est inscrit dans la loi au Québec. «Les lois canadiennes sont rédigées dans les deux langues officielles et aucune version n’a préséance sur l’autre. L’instauration du critère de bilinguisme dans la sélection des juges de la Cour suprême viserait non seulement à valoriser le français comme partie intégrante du patrimoine canadien, mais aussi à assurer la qualité de la justice. La ministre [Vallée] devrait demander à son collègue libéral de Fabre, car lui-même était d’accord alors qu’il était Bâtonnier du Québec», rappelle-t-elle.

Finalement, la porte-parole de la Coalition Avenir Québec se désole que la ministre de la Justice ait refusé de lancer un appel à son homologue fédéral pour exiger la nomination d’un juge bilingue qui comprend le français.

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