Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le premier ministre a défendu sa décision aujourd’hui

« Je ne veux pas que des irresponsables dans les bars menacent la rentrée scolaire », dit Legault

durée 17h30
9 juillet 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jean-Francois Desbiens
email
Par Jean-Francois Desbiens, Journaliste

De passage à Alma au Lac-Saint-Jean ce jeudi, le premier ministre François Legault a longuement défendu sa décision de serrer la vis aux bars, allant jusqu’à dire que des fêtards pourraient mettre en péril la prochaine rentrée scolaire.

Québec a confirmé aujourd’hui que les bars devront arrêter de vendre boissons alcoolisées à minuit et que les clients devront partir avant 1h du matin.

De plus, les établissements ne pourront pas accueillir plus de 50% de leur capacité et la danse est interdite.

Malgré cela, M. Legault a laissé entendre qu’il n’avait pas le choix, parce qu’il craint une propagation du virus.

« Je ne veux pas que des irresponsables menacent la rentrée scolaire a déclaré le premier ministre, après avoir pris un verre de trop qui incite aux rapprochements. On sait que les enfants sont moins à risque, mais ils pourraient transmettre la maladie à leurs parents et surtout à leurs grands-parents. Je ne veux absolument pas qu’il ait une explosion du nombre de cas et c’est pour ça qu’on serre la vis dans les bars et on n’exclut pas de le faire aussi dans les commerces. »

Interrogé par Néomédia sur les impacts de cette décision pour la population en pleines vacances d’été et ses difficultés d’application, François Legault s’est dit conscient de la situation, mais a tenu son bout.

« J’ai été jeune moi aussi et je sais danser, mais actuellement, il y a un risque de propagation du virus qui est trop grand de permettre aux gens de danser, a ajouté M. Legault. C’est réel. Je sais que le fun commence à minuit et qu’on souhaite fêter jusqu’à 3 heures, mais c’est à ce moment-là qu’on me dit que les gens, après avoir pris quelques verres, respectent moins le 2 mètres. On ne peut pas mettre à risque toute la population pour quelques personnes. »

Quant aux pertes économiques pour les tenanciers, M. Legault a rappelé les aides financières qui existent déjà, notamment pour payer leur loyer.

Il a également indiqué qu’il y a des discussions actuellement pour les compenser davantage, mais pas question de revenir en arrière pour le moment.

« Dans la balance des inconvénients, la santé des Québécois passe en premier. » 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


durée Hier 18h00

Secteur public: le rejet de la FIQ sera-t-il une opportunité pour les autres?

Les deux autres syndicats du secteur public qui n'ont toujours pas renouvelé leur convention collective ne craignent pas «d'effet FIQ» sur leur propre négociation, c'est-à-dire de voir leur propre négociation retardée encore, à cause du rejet de l'entente de principe par les membres de la FIQ. Cela pourrait même représenter une opportunité pour ...

12 avril 2024

Les membres de la FIQ votent jusqu'à minuit sur leur entente de principe

Les 80 000 membres de la FIQ sont appelés à voter jusqu'à 23h59, ce vendredi soir, sur l'entente de principe qui avait été conclue avec Québec quant au renouvellement des conventions collectives. La Fédération interprofessionnelle de la santé a organisé un vote référendaire sur trois jours, mercredi, jeudi et vendredi, après avoir tenu plusieurs ...

12 avril 2024

La vérificatrice générale du Québec enquêtera sur le déploiement de SAAQclic

La vérificatrice générale du Québec a déclenché un audit sur le déploiement de la plateforme numérique de la Société de l'assurance automobile du Québec, SAAQclic, qui a connu de nombreux ratés lors de son lancement à l'hiver 2023. Sur son site web, le bureau de la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, propose un formulaire de contribution ...