Demande de flexibilité aux infirmières
Legault adopte une approche de «confrontation» avec les infirmières, déplore le PQ
Par La Presse Canadienne
Le premier ministre François Legault a tort d'adopter une approche de «confrontation» avec les infirmières, estime le porte-parole du Parti québécois (PQ) en santé, Joël Arseneau.
En point de presse à l'Assemblée nationale vendredi matin, M. Arseneau a accusé le premier ministre d'envoyer aux infirmières un message «très négatif».
La veille, M. Legault avait demandé aux infirmières d'être plus flexibles dans les négociations pour le renouvellement de leur convention collective.
Il a dit souhaiter offrir des conditions «exceptionnelles» aux infirmières parties travailler dans les agences privées de placement, afin de les rapatrier dans le réseau public.
M. Legault a laissé entendre que les syndicats ne voulaient pas venir s'asseoir à la table de négociations.
«On dit que si on a une pénurie d'infirmières, bien hier dans le discours, c'était un peu la faute des infirmières», a déclaré M. Arseneau en marge d'une interpellation sur le thème de la santé.
«On sent dans le discours gouvernemental (...) que ce serait aux infirmières de faire preuve d'une plus grande flexibilité. Je pense que le message, il est très négatif.
«Ça ne risque pas de s'améliorer pour les prochaines semaines avec une approche (...) de confrontation, du moins, de vouloir faire porter le fardeau des problèmes sur le dos des professionnels en soins», a-t-il ajouté.
Caroline Plante, La Presse Canadienne
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