Saint-Basile-le-Grand souhaite que la route 223 soit déviée
Par Isabelle Le Maléfan
Durant les inondations du mois dernier, la route 223, à Saint-Basile-le-Grand, était impraticable pour les riverains et les services d’urgence. Pour éviter qu’une telle situation se reproduise, les élus ont adopté, au cours de la séance du conseil du 6 juin, une résolution pour demander au ministère des Transports du Québec de dévier un tronçon de cette route.
Les récentes inondations qu’a connues le territoire ont causé de multiples dégâts. La municipalité a soulevé un problème jugé majeur. « La route 223 a des points bas et durant les inondations, nous avons perdu accès à la route, a indiqué le maire Bernard Gagnon. Cela nous a forcé à évacuer la population même si les habitations n’ont pas été touchées par la crue. Nos services d’urgence ne pouvaient plus y accéder. » En effet, 150 résidences ont dû être évacuées.
Déjà en 2005, la municipalité avait constaté des points bas sur la route. Il était question de les surélevés. Une lettre avait alors été envoyée au ministère des Transports, en vain. « Nous allons faire une demande par résolution pour proposer une déviation plutôt qu’un réhaussement de la route », explique M. Gagnon. Cette déviation, dont aucun plan n’existe pour l’instant, se ferait de la montée Robert jusqu’à l’avenue Purvis, à McMasterville. Cette demande devra toutefois également être adoptée par la Ville de McMasterville.
« La demande sera présentée au ministère pour qu’il analyse toutes les possibilités. Si le ministère arrive à la conclusion qu’une déviation serait trop dispendieuse, alors il y aura un rehaussement avec sans doute un élargissement de la chaussée à certains endroits », poursuit le maire.
Le rehaussement concernerait plusieurs tronçons de la route sur le chemin du Richelieu, autant du côté de Carignan que de McMasterville.
Rang des Vingt-Quatre
La voirie a été mise à mal par un citoyen au sujet du rand des Vingt-Quatre, durant la période de questions du conseil. « Il y a des trous très dangereux, on peut arracher la suspension des autos. Et quand il pleut, on ne les voit même plus. Que comptez-vous faire ? Allez-vous reboucher les trous ? », a demandé ce résidant, qui circule tous les jours sur ce chemin.
Le maire Gagnon a assuré que les services techniques de la Ville surveillaient la situation. « C’est clair que ce n’est pas suffisant, a-t-il dit. Il faut faire une réflexion sur cette route. Nous allons accorder une importance à cela. Mais si les dépenses sont trop importantes, nous ne pourrons pas le faire dans le budget d’opération car boucher les trous une ou plusieurs fois par mois, cela finit par faire beaucoup d’argent. Il faut s’assurer de la meilleure solution. »
Rue Principale
Autre sujet abordé durant la séance conseil municipal : le pavage de la rue Principale, entre la route 116 et Saint-Mathieu-de-Beloeil. « La situation est déplorable. La route est trop étroite. Un bus scolaire et une auto ne peuvent pas se croiser. Il n’y a pas d’accotements. Il y a des accumulations d’eau à divers endroits. Quand allez-vous effectuer des travaux ? », a questionné une Grandbasiloise.
L’entretien de cette route est une des préoccupations du conseil, a dit le maire. « Cela va coûter les yeux de la tête. Actuellement, nous n’avons éliminé aucun scénario même celui de retourner au gravier ».
Des études seront réalisées cette année afin de régler le problème. Des travaux ne seront toutefois pas effectués cette année. « Il y a trois ans, il a déjà été question de refaire la route, mais les travaux avaient été estimés à 7 millions $», a indiqué le directeur général de la ville, Jean-Marie Beaupré.
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