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L’ancien terrain de la CIL en attente d’une autorisation de plan de réhabilitation

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7 août 2011
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Par Nathalie Paquin

La compagnie AkzoNobel, propriétaire du site où se trouvaient l’usine et les bâtiments de la CIL, situé à McMasterville et à Saint-Basile-le-Grand, a déposé, le 27 mai dernier, une demande d’autorisation de plan de réhabilitation auprès du ministère de l’Environnement du Québec. Ceci dans l’optique d’un usage commercial et industriel.

Jadis occupé par la CIL qui y fabriquait entre autres des explosifs et qui a définitivement fermé ses portes en 1999, le terrain a été acheté en 2008 par la firme AkzoNobel. Cette dernière a débuté des travaux de décontamination depuis un certain temps, mentionne Daniel Leblanc, directeur général par intérim pour la Montérégie au ministère de l’Environnement.

L’autorisation d’un plan de réhabilitation ainsi demandée est pour le type d’usage qu’on veut en faire. Dans ce cas, il s'agit d'un usage commercial et industriel, ce qui laisserait un certain degré de contamination sur le site. « Oui, la compagnie pourrait décontaminer en laissant une certaine quantité sur le terrain, jusqu’au niveau exigé pour l’usage demandé », indique M. Leblanc.

En ce sens, il explique que, par exemple, des sols encore contaminés peuvent être déplacés dans un autre secteur, mais toujours à l’intérieur du terrain. Parfois, on peut ne rien déplacer et opter pour mettre une couche de sol propre dessus. La compagnie pourrait aussi décider de décontaminer plus que demandé pour l’usage voulu.

La suite après analyse

En considérant l’usage à venir, le ministère de l’Environnement analysera ce terrain d’une superficie d’environ 8 millions de mètres carrés pour voir notamment s’il peut y avoir des impacts sur la santé humaine, selon l’avis de l'Agence de la santé publique du Canada.

« Après analyse, nous verrons si nous disons oui à ce plan. Ou sinon, comment on doit le modifier. Ce qu’on va accepter sera compatible avec le projet demandé et la santé publique », explique M. Leblanc.

De même, le cours du ruisseau Bernard, localisé sur ce site dans un secteur contaminé, a été détourné vers une zone non contaminée, lui redonnant ainsi son caractère naturel. Cette autorisation avait été donnée en octobre 2010.

Par ailleurs, le maire de McMasterville, Gilles Plante, caresse toujours le rêve d’un éventuel projet récréotouristique dans ce secteur. « Un développement domiciliaire avec, on espère, un golf, une marina et un centre des congrès. Comme ce n’est pas nous qui allons acheter le terrain, nous sommes à la merci des promoteurs », mentionne M. Plante, conscient qu’il y avait beaucoup de facteurs à considérer.

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