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Beloeil et Mont-Saint-Hilaire sont encore expansion

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18 octobre 2011
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Par Andréanne Brault

Plusieurs municipalités ont déjà atteint ou sont sur le point d'atteindre la saturation de leur zone urbaine. À Beloeil et à Mont-Saint-Hilaire, il ne s'agit pas d'une préoccupation urgente, car il reste, dans les deux cas, suffisamment de terrains à développer pour au moins les cinq prochaines années.

Avec 52 % de sa superficie zonée agricole, la Ville de Beloeil dispose encore de 222 hectares à développer, dont 65 hectares pour le résidentiel. La mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, explique qu'il reste suffisamment de terrains disponibles pour continuer à construire encore au moins cinq ans.

Pour faire face à la saturation des zones urbaines, l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) demande que l'on dézone certaines terres agricoles pour permettre de poursuivre l'expansion résidentielle.

À ce sujet, la mairesse de Beloeil précise qu'il faut être prudent et ne pas toucher aux bonnes terres agricoles. Il pourrait éventuellement être possible de toucher à quelques parcelles de terrain déstructurées sur lesquelles on fait encore de l'agriculture, mais pas à grande échelle.

« On sait qu'il y a des terres qu'on pourrait éventuellement développer le long du boulevard Yvon-l'Heureux. Il y a déjà des maisons et les parcelles de terres agricoles restantes ne sont pas utilisées à leur pleine capacité », explique-t-elle.

Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Michel Gilbert, qui siège également au comité exécutif de la Communauté métropolitaine de Montréal, prévoit environ de cinq à sept ans avant d'atteindre la saturation de la zone urbaine de sa ville, dont 50 % de la superficie est zonée agricole.

M. Gilbert comprend les contraintes des municipalités qui manquent d'espace, mais croit qu'il faut les concilier avec des valeurs de base. Pour lui, il est primordial de sauvegarder les écosystèmes et l'agriculture. Il pourrait envisager la possibilité de dézoner certaines terres agricoles « si cela répond à des besoins communautaires et écologiques importants ».

Il donne comme exemple le dézonage d'une terre agricole pour des fins de construction résidentielle près d'une gare, d'un hôpital ou d'un stationnement incitatif. 

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