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Michel Gilbert somme le ministère des Transports d’interdire les camions lourds sur la 133

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14 novembre 2011
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Par Nathalie Paquin

Dans une nouvelle résolution adoptée lors de la dernière séance du conseil, le 7 novembre, la Ville de Mont-Saint-Hilaire, avec à sa tête le maire Michel Gilbert, raffermie sa position en exigeant l'arrêt immédiat du transport lourd sur la route 133 dans son secteur.

Cette nouvelle requête fait suite aux demandes répétées de la Ville au ministère des Transports du Québec (MTQ) d'interdire la circulation des camions lourds sur le chemin des Patriotes, à Mont-Saint-Hilaire, de même qu'au récent glissement de terrain survenu le 20 octobre à Saint-Denis-sur-Richelieu qui, souligne-t-on, « crée des inquiétudes légitimes ».

Il a de même été mentionné, dans cette résolution, qu'un glissement de terrain peut être déclenché par un ou par la combinaison des facteurs suivants : sol argileux fragile, abondance d'eau dans le sol, pente, poids ajouté au-dessus de la pente, érosion, vibrations au passage, surtout, de camions lourds.

Il a donc été proposé et appuyé qu'une demande soit faite au MTQ pour « l'interdiction immédiate du transport lourd sur le chemin des Patriotes à Mont-Saint-Hilaire, tant et aussi longtemps que la Commission sur l'environnement et le transport ne se sera pas prononcé sur la sécurité lié au transport lourd sur cette section de la route ».

La Ville demande aussi au MTQ de ne permettre le transport lourd qu'à des fins de livraison locale restreinte aux résidences, commerces et exploitations agricoles. On se tourne aussi vers la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent pour demander « un contrôle très serré de la vitesse du transport lourd en livraison locale et l'application d'une politique de tolérance zéro quant aux dépassements de ceux-ci ».

Des citoyens exaspérés

Ils étaient d'ailleurs plusieurs citoyens concernés par cette problématique, surtout des résidants du chemin des Patriotes, à prendre la parole sur le sujet durant la séance du conseil. Exaspérés par cette situation, ils soutiennent que leur requête n'est pas prise en considération par le MTQ.

Albert Churchill, qui demeure sur la route 133, a confié que cette prise de position plus marquée représente pour lui « un pas dans la bonne direction ». Mais, comme plusieurs de ses concitoyens, il émet des doutes quant à la volonté du MTQ de satisfaire à cette requête, et ce, rapidement.

D'autant plus que lors du point de presse qui a suivi l'affaissement de la 133, l'ingénieur du MTQ a affirmé qu'il s'agit d'un « mythe ». « Il n'y a aucun cas de glissement de terrain qui a été causé par le trafic lourd. Les vibrations sont nettement insuffisantes pour provoquer des mouvements de sol », a dit l'ingénieur Denis Demers.

Cela n'a fait qu'augmenter la grogne des résidants riverains. « Une nouvelle résolution a été adoptée en espérant qu'une étude impartiale soit effectuée pour déterminer les risques », a dit le maire Michel Gilbert.

Joint par téléphone, la porte-parole du ministère des Transports pour la Montérégie, Ginette Gagnon, a déclaré ne pouvoir se prononcer pour l'instant, n'ayant pas encore reçu la nouvelle requête de la Ville.

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