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Un sens unique qui dérange à Beloeil

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4 décembre 2011
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Par Nathalie Paquin

Récemment installé, le sens unique de la rue Marnier, à Beloeil, a fait l’objet de critiques de la part de résidants durant la dernière séance du conseil municipal, le 28 novembre.

« Pourquoi n’a-t-on pas avisé les citoyens de la rue Marnier et des environs de l’intention de mettre un sens unique ? On nous a imposé un sens unique », a lancé Guy Benoît, qui réside dans le secteur depuis 27 ans et qui aurait souhaité la tenue d’une séance de consultation publique avec un croquis présentant le projet à venir. Les citoyens de cette rue ont été avisés après que la décision fut prise, a-t-il ajouté.

Ce résidant de la rue du Buisson, où aboutie la rue Marnier, a de plus fait savoir que cette initiative engendrait des désagréments majeurs pour lui. « Il va falloir que je me tape des détours », a dit M. Benoît, ajoutant que certains automobilistes font des demi-tours dans son stationnement. Selon lui, une solution serait de « changer la piste cyclable de bord ».

Cafouillis aux abords de l’école le Tournesol

La mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, a toutefois précisé que la présence du sens unique sur la rue Marnier n’est pas en lien avec la piste cyclable, mais plutôt avec les corridors scolaires de l’école le Tournesol. « Du travail a été fait avec la commission scolaire et les employés de la Ville », a-t-elle d’ailleurs souligné.

Mme Lavoie a soulevé la problématique qui prévalait avec l’arrivée conjointe des autobus et de celles des parents, de même que les enfants qui circulaient à vélo et à pied aux abords de l’école. « Tout était un cafouillis énorme. »

La rue Marnier est ainsi devenue à sens unique afin de régler une partie de cette problématique. L’école le Tournesol est située rue du Buisson, où aboutie la rue Marnier.

La conseillère Renée Trudel, qui est membre du comité de circulation, a mentionné qu’il restait maintenant à sensibiliser les parents pour qu’ils utilisent le débarcadère qui leur est destiné, et non celui des autobus.

Par ailleurs, Guy Benoît a signifié ne pas être le seul à être ainsi incommodé et en désaccord avec ce sens unique. Il fait d’ailleurs circuler une pétition auprès des résidants de sa rue. La mairesse l’a invité à déposer cette pétition une fois complétée.

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