Une route 116 plus diversifiée et dynamique

Par Isabelle Laramée
Le plan de revitalisation de la route 116 a fait l'objet d'une présentation spéciale le 24 janvier, à la salle communautaire de McMasterville. Plusieurs organismes et commerçants étaient rassemblés afin de découvrir la stratégie de développement du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier, qui bénéficiera d'une nouvelle image de marque, qu'on veut plus diversifiée et dynamique.
La Chambre de commerce et d'industrie Vallée-du-Richelieu, la Fondation Rues principales et les villes de Mont-Saint-Hilaire, de Beloeil et de McMasterville travaillent en collaboration depuis un an en vue de revitaliser cette artère et les commerces en bordure. À terme, l'objectif est de concurrencer le Quartier DIX30 de Brossard et les Promenades St-Bruno.
Pour les acteurs du projet, la vitalité du boulevard Sir-Wilfrid-Laurier repose sur une diversification et une spécialisation des commerces. Le service à la clientèle très personnalisé offert par ces derniers permet déjà aux résidants de se sentir en confiance.
Afin de donner une signature au projet, l'agence Activis a conçu un logo spécial. Celui-ci comprend trois feuilles de laurier aux couleurs vives et attrayantes, représentant les trois villes traversées par la 116. La Fondation Rues principales invite les commerçants à afficher ce logo pour s'identifier au projet, dont la campagne de promotion est appuyée par le slogan « Mon boulevard Laurier, 116 raisons de s'y arrêter ».
Les commerces ayant pignon sur la route 116 ont plusieurs défis. En effet, Clotilde Béchard, de la Fondation Rues principales, fait remarquer que le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier a, pour certains, un aspect démodé, en plus d'être perçu de façon négative. C'est pourquoi la modernisation et l'harmonisation de l'architecture est un des principaux objectifs.
L'aménagement d'espaces verts, l'amélioration des accès pour piétons et une plus grande place pour les transports écologiques sont aussi des points importants.
Notons que la revitalisation de la route 116 se fera en collaboration avec le ministère des Transports du Québec, qui en est responsable.