Opposition aux frais de stationnement au CLSC de Beloeil

Par Nathalie Paquin
À la suite de l'annonce de la décision du gouvernement de faire payer pour le stationnement au CLSC des Patriotes, à Beloeil, le Comité de lutte à la pauvreté, appuyé par la Ville de Beloeil et quatre autres municipalités de la Vallée-du-Richelieu, réitère son opposition à l'implantation d'une telle mesure.
Cette décision de faire payer les utilisateurs des stationnements des établissements en santé gérés par les CSSS a été ramenée sur la table par le conseil d'administration Centre de santé et de services sociaux Richelieu-Yamaska. Le CLSC des Patriotes est visé par cette mesure.
Cette mesure rencontre de nombreux opposants, dont la Corporation de développement communautaire (CDC) de la Vallée-du-Richelieu, qui fait partie du Comité de lutte à la pauvreté.
« C'est vraiment une directive ministérielle, donc tous les CSSS vont tenter de s'y soumettre. Ils doivent le faire, il faut qu'ils trouvent un moyen d'autofinancer. À moins qu'ils trouvent un autre moyen », indique Marie-Claude Durette, coordonnatrice à la CDC de la Vallée-du-Richelieu
Pour cette dernière, la population locale a contribué amplement à assurer l'autofinancement du CSSS, par les dons de terrain et d'infrastructures. « Et on continue de la faire par la fondation du CLSC », ajoute-t-elle.
Réactions et actions
La mairesse de Beloeil, Diane Lavoie, a d'ailleurs réaffirmé sa position contre cette mesure de tarification durant la dernière séance du conseil, le 23 janvier. « On est en train de voir sur le plan juridique si on ne peut pas la contrer », a-t-elle mentionné.
Le Comité de lutte à la pauvreté sera dans le stationnement du CLSC des Patriotes aujourd'hui (1er février), afin de manifester son mécontentement en informant la population.
« Nous serons présents, avec ceux et celles qui voudront se joindre à nous, pour remettre un tract aux gens qui fréquentent le CLSC et pour leur demander de manifester en faisant part de leur désaccord au CSSS », conclut Mme Durette.