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Emmanuelle Géhin sera candidate pour la CAQ dans Borduas

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28 avril 2012
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Par Isabelle Laramée

Emmanuelle Géhin, une femme d'affaires de la Montérégie, portera les couleurs de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Borduas aux prochaines élections provinciales. Cette mère de 44 ans souhaite faire bouger les choses sur le plan politique et environnemental.

« Je suis d’abord une citoyenne qui dit : c’est assez ! Je veux contribuer au changement pour essayer de donner un meilleur avenir aux citoyens, à nos enfants et à nous-mêmes », lance celle qui a rejoint les rangs de la CAQ dès le début de la démarche de François Legault et de Charles Sirois.

Présidente et fondatrice d’Ozone, une firme de services-conseils en développement durable et en marketing vert, Mme Géhin possède plus de dix années d’expérience dans le domaine environnemental. Elle a été sélectionnée pour recevoir une formation sur les enjeux climatiques donnée par l’ancien vice-président américain, Al Gore.

« Cette formation a changé une partie de ma vie, dit-elle. M. Gore est quelqu’un qui croit sincèrement à la cause et qui possède des valeurs extrêmement fortes sur la protection environnementale et sur l’importance de lutter contre les changements climatiques. »

Celle qui a donné par la suite plusieurs conférences sur le sujet souhaite un moratoire sur l’exploitation des gaz de schiste. Pour cet environnementaliste, on doit attendre de connaître les impacts réels à court, moyen et long terme de cette industrie avant de procéder à son exploitation.

Encourager l’entrepreneuriat féminin

Emmanuelle Géhin souhaite aussi encourager l’entrepreneuriat féminin, qui s’est grandement développé ces dernières années. « C’est un enjeu local, car il y a beaucoup d’entrepreneures et il est important de leur apporter une écoute et un appui dans la région et au Québec. »

Mme Géhin siège aux conseils d’administration de l’organisme Femmeessor-Montréal, de l’Association québécoise pour la maîtrise de l’énergie et de l’Institut de recherche en agroenvironnement. En 2009, elle a reçu le prix Femmes d’affaires du Québec.

Outre l’environnement et l’entrepreneuriat, celle qui habite actuellement Saint-Jean-sur-Richelieu attache beaucoup d'importance à la protection de la langue française et à l’amélioration du système d’éducation. Elle partage d'ailleurs la vision de la CAQ, qui veut augmenter le salaire des professeurs et apporter un soutien professionnel à ceux qui « forment l’avenir de demain ».

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